Au pays d’Aslétie, il faisait tellement sans soleil, qu’elle avait un besoin urgentissime de retrouver l’éclat de quelque chose.
La compagne idéale, bien que sachant que l’idéal n’existait pas, était très certainement pour elle celle qui aurait l’extrême patience d’écouter ses si longs silences et la capacité singulière de lui botter les fesses de temps en temps…sans pour autant qu’elle n’eut l’envie de prendre ses jambes à son cou.
Cette femme aurait la magie de l’amour, celle de faire tomber les barrières de la parole.
Mais ça n’existait plus, même au pays de l’Aslétie.
Asl& n’était pas triste, et n’avait pas même ce sentiment d’être égoïste, elle avait juste un vide, et les seules larmes qui pouvaient encore passer la frange du corail de son âme, c’était lorsqu’elle regardait des téléfilms sur Maslé6…
*photo de mon dernier voyage en Ameusonie