aux bras tendus de l’arbre
à son corps nu entrelacé
des charmes sorciers d’une femme
non je ne reculerai pas
à poser les mains partout
à m’enduire la peau de désir
à me serrer si fort contre l’écorce
qui me prendra
et engloutira tout mon être
par la soif de plaisirs inconnus
non je ne résisterai pas
à tous les oliviers qui passeront
j’écouterai la même chanson
celle des ailes d’une cigale
pour me mettre à feu et à flammes
non je ne me priverai pas
d’un poème d’oliveraie
couchée au flanc d’une colline
quelque part
au pays des amours brûlantes
où craque une herbe vieille de cent ans
non je ne manquerai
pour rien au monde
ne serait-ce que quelques secondes
le délivrant soupir
qu’une simple olive puisse m’offrir
et non…
je ne me priverai pas d’aimer
la beauté de tous les arbres
*et cliquez sur la photo pour voir d’où mes mots viennent
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