« dans la nuit noire couronnée d’espoirs
elle s’avance nue couverte par son regard
sa bouche en rêve se baigne de rouges baisers
qui la toucheront abandonnée aux premières clartés
elle joue l’appeau sur le vent la partition de son désir
une mèche sombre étincelle semble la prévenir
qui balaie son front et la moitié d’un oeil tout rond
du bandeau de cuir pour masquer son regard frisson
les noces s’approchent dignes de leurs souffles fous
une main ferme encercle la coiffe liée de bruns et de roux
les prunelles joyaux sertis aux mouvements qui courent
s’exhalent en retenue du tout premier parfum d’amour
elle laisse glisser sur elle chacune de ses promesses
laissant couler en elle la force cachée d’une diablesse
jusqu’à la morsure suprême imminence des lanières
qui gicleront prudes collines traversées par des rivières
dans le sourire de ses dents aiguises au nacre blanc d’une mer
elle l’embrasse alors si fort et si goulûment qu’elle se perd
parmi les soupirs assaillis du goût de l’autre devenu si brûlant
à…atteindre le retournement des heures éternelles du temps »
Asl& Des Brumes (cahier n°18…le rouge…page…ah ! vers le milieu…)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Laisser quelques mots ?