ils vivent
les murs lumière de la prison
des rues et des rues
jamais celle de leur maison
ailleurs
tant de gens et tant de gens
les rats courent faire l’amour
des éclopés mettent fin à leurs jours
des allumés brûlent les faubourgs
des passants passent sans retour
ils rêvent et rient
des mots chauds juste pour soi
des lits en couloirs de draps
des choses comme ça
qui n’existent pas
ailleurs
qu’entre deux bras de briques tendres
d’ailleurs s’y prendre
s’y perdre et puis s’y pendre
tanta gente sem casa
*photo empruntée à PhA®Sme
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Laisser quelques mots ?