mardi 27 juillet 2010

la superficie du ciel


mon coeur s’ébruite calme et nocturne
sous la pluie qui crépite sur les ardoises grises
il crépite secondes d’une pendule astronomique
il compte les pas de mouche jusqu’à la Lune
il bat si parfaitement à la cadence de l’invisible
cet infini qui endort le temps de la nuit
que les mots de mon corps en prennent la fuite
tout s’évade en gouttes sèches qui rebondissent
j’ai ce toi et ce toit comme la tombe qui m’aime
alors je m’abandonne à la tendresse de ce lit
j’écoute en silence les notes de musique
et si je chante le tambour sourd de mon sang
c’est en pensant au champ de blé qui coule dans mes veines
comme un vent neuf juste avant la moisson de l’été

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