« ALAOMISTA…Alaomista… »
Les calibs déboussolés depuis l’heure dépassée du rendez-vous à la colline ne
cessaient de l’appeler. Mais au désert, seuls les cailloux les entendaient. La
lumière, le phare, le guide, l’étoile, la cape, la cloche des tempêtes de
sable, tous les chemins, toutes les frontières, Alaomista (celle qu’ils avaient
appelée durant des années avec une pointe de malice apeurée : Alaomista
venue des ténèbres) avait tout emporté d’elle.
Le sixième jour était là.
Inshitayatoo marchait sur
la bonne route, elle ne pensait pas au temple, elle ne pensait pas en arrière
non plus, elle ne pensait qu’aux yeux d’Alaomista, le sable était doux sous ses
pieds, il n’y avait plus de cailloux, plus de collines, plus de sac, plus de
calibs, plus de torrents non plus. La grâce l’avait-elle donc touchée ? Etait-ce
la voix de cette fée qui avec son regard avait mangé tout le paysage ?
Inshitayatoo souriait de cet étrange rêve tout en fredonnant la liberté des
grains de sable s’échappant de ses mains alors qu’il n’y avait aucun souffle de
vent.
C'est beau ;) (dis-moi encore que cette histoire finira bien, c'est-à dire que la leur ne finira pas ;))
RépondreSupprimerJe te promets cette histoire finira bien, ce sera une never ending love story ;)
SupprimerA tout commencement il y a une fin, une des lois universelles.... Mais quand on est proche du début, pourquoi penser à la fin?
RépondreSupprimerJuste marcher, sentir chaque grain de sable, et le souffle. L'histoire se suspend au temps... Après tout nous n'en sommes qu'au sixième jour ! Et où mène l'histoire ? Hâte de le savoir... Je t'embrasse de bises impermanentes mais bien réelles.
Tu as mille fois raisons, pourquoi toutes ces questions, ce n’est que le début du début du début… et en même temps j’ai aussi cette hâte du havre, du temple, comme une sureté.
SupprimerJe souris, je veille sur les mots, alors le voyage sera de la longueur du chemin pour que le temple soit le plus beau de tous les temples : leur temple pour toujours.
Des bises intermittentes alors ?!
Je t’embrasse…
L'image qui me vient c'est une petite fille, un arc en ciel pour bagage, qui les yeux pleins d'étoiles, en marchant, répète entre chaque souffle, le sourire aux lèvres : "J'y vais mais j'ai peur..."
SupprimerJe souris vers l'arc en ciel et je t'embrasse
Je suis venue relire.... Un grand sourire vers l'arc en ciel........
SupprimerJe me demandais si un arc-en-ciel était lourd ou léger à porter, mais non, c’est comme les étoiles ça ne pèse rien, il suffit de les écouter, de les regarder, de les exister pour avancer…
SupprimerUn grand sourire à toi et je t’embrasse bien fort ma fidèle A……
C'est beau. ça fait envie...
RépondreSupprimerToi, tu dois être Le Soldat Bleu qui entend la mer sous le désert. Tu me dis si je me trompe ?
SupprimerFormidable ta nouvelle présentation, on se sent inscrit dans une totalité. Je vais revenir lire tes derniers textes avec attention. Je t'embrasse.
RépondreSupprimerJe suis contente que tu te sentes bien dans cette nouvelle présentation, malgré le texte blanc sur fond noir ;)
SupprimerJ'ai lu et j'ai vraiment apprécié. Tu as un réel don d'écrivain avec beaucoup de poésie. Je t'embrasse Princesse.
RépondreSupprimerJe n’avais jamais été douée pour rien, alors il fallut bien que j’eusse un don quelque part, je souris, je n’ai aucun don, mais j’aime bien qu’on me le dise, ça me fait rêver.
SupprimerJe t’embrasse Belle Ariaga.