Au bruissement d’une feuille
Papier léger soufflé du deuil
Au tournant d’une page d’amour
Effeuillant son souffle de velours
Je suis je joue ton souffle
Otage légère de l’instant
Je lis tes mots de l’importance
Celle de t’aimer
Dans ce silence
Qui couve le feu
Couvrant le doute de ta présence
Tu écris les mots qui glissent
Profonds de l’insouciance
Du qui du quoi
Et pour toujours
Par-dessus ton épaule
Je suis ta main sur l’encre
De le page blanche
A qui tu peux tout dire
Et tout souffrir
Les traces profondes
De tes souvenirs
Tu ne dis rien
Tu es silence
Seul le bruissement sur la feuille
Captive l’appel de tous mes sens
Je sais tout de toi
Mais rien de ce qui se passera
Ni où ni quand
Ni pour toujours
Et qui de nous revivra
La première en avant
Son retour
Pour la chasse à l’oubli
Des bras de tous les bras
Les tiens les miens mêlés
Les autres sans lendemain
Et ceux perdus sur le chemin
De ta main qui glisse et écrit
Sur l’écran noir et sans un bruit
Ou presque
Je sens si bien
L’odeur de ton chagrin
Je ne dis plus rien
Ma tête se vide
Mes yeux te suivent
Il y a ton ombre
Penchée aux flammes
Ta silhouette de femme
Perdue dans l’écriture
Du crépitement de ta plume
Qui s’accélère
Avec le jour tombant
Naissant je ne sais plus
Il y a tant de choses
Que je n’ose encore te lire
La pénombre
L’espoir de tout de suite
Le noir des retrouvailles
La clé de sol
Sur le fronton
De l’école
Et les non dits
De la bûche de Noël
La voix londonienne
A retenir mon souffle
De ta plume qui glisse
Encore et toujours
Ce soir où tu es là
Où je te regarde et je te vois
Si loin si proche de moi
Là bas comme au Pôle Nord
Au bruissement d’une banquise
Glace légère de notre terre promise
Je t’aime tu sais
Otage légère de mon présent
Fort parce qu’entre deux
Il n’y a que nous qui sommes
Papier léger soufflé du deuil
Au tournant d’une page d’amour
Effeuillant son souffle de velours
Je suis je joue ton souffle
Otage légère de l’instant
Je lis tes mots de l’importance
Celle de t’aimer
Dans ce silence
Qui couve le feu
Couvrant le doute de ta présence
Tu écris les mots qui glissent
Profonds de l’insouciance
Du qui du quoi
Et pour toujours
Par-dessus ton épaule
Je suis ta main sur l’encre
De le page blanche
A qui tu peux tout dire
Et tout souffrir
Les traces profondes
De tes souvenirs
Tu ne dis rien
Tu es silence
Seul le bruissement sur la feuille
Captive l’appel de tous mes sens
Je sais tout de toi
Mais rien de ce qui se passera
Ni où ni quand
Ni pour toujours
Et qui de nous revivra
La première en avant
Son retour
Pour la chasse à l’oubli
Des bras de tous les bras
Les tiens les miens mêlés
Les autres sans lendemain
Et ceux perdus sur le chemin
De ta main qui glisse et écrit
Sur l’écran noir et sans un bruit
Ou presque
Je sens si bien
L’odeur de ton chagrin
Je ne dis plus rien
Ma tête se vide
Mes yeux te suivent
Il y a ton ombre
Penchée aux flammes
Ta silhouette de femme
Perdue dans l’écriture
Du crépitement de ta plume
Qui s’accélère
Avec le jour tombant
Naissant je ne sais plus
Il y a tant de choses
Que je n’ose encore te lire
La pénombre
L’espoir de tout de suite
Le noir des retrouvailles
La clé de sol
Sur le fronton
De l’école
Et les non dits
De la bûche de Noël
La voix londonienne
A retenir mon souffle
De ta plume qui glisse
Encore et toujours
Ce soir où tu es là
Où je te regarde et je te vois
Si loin si proche de moi
Là bas comme au Pôle Nord
Au bruissement d’une banquise
Glace légère de notre terre promise
Je t’aime tu sais
Otage légère de mon présent
Fort parce qu’entre deux
Il n’y a que nous qui sommes
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