je me fais l’éloge d’une casserole
la mienne
sauvée des eaux
ô toi belle Italienne
lagustina des terres d’Asie
qui berça toutes mes insomnies
turbulente insuffleuse d’harmonie
de ton eau gazouillante ravie
tu tiras de mon jardin l’élixir
camomille et verveine
pour les soupirs
avoine et viorne
pour un doux délire
et la passiflore des tilleuls
ultime remède pour m’endormir
la sagesse s’ébrouait du bout du manche
des nuits chantantes ma casserole
je bus de toi des tasses immenses
à laver de mon corps tous les mauvais esprits
que de la petite mort ne fus-je cueillie
des centaines de fois ma chère amie
ainsi ma belle casserole chérie
perdue dans le silence de ta nuit
tu restes encore l’aurore de ma vie
à me fermer les yeux de ton sommeil épris
la mienne
sauvée des eaux
ô toi belle Italienne
lagustina des terres d’Asie
qui berça toutes mes insomnies
turbulente insuffleuse d’harmonie
de ton eau gazouillante ravie
tu tiras de mon jardin l’élixir
camomille et verveine
pour les soupirs
avoine et viorne
pour un doux délire
et la passiflore des tilleuls
ultime remède pour m’endormir
la sagesse s’ébrouait du bout du manche
des nuits chantantes ma casserole
je bus de toi des tasses immenses
à laver de mon corps tous les mauvais esprits
que de la petite mort ne fus-je cueillie
des centaines de fois ma chère amie
ainsi ma belle casserole chérie
perdue dans le silence de ta nuit
tu restes encore l’aurore de ma vie
à me fermer les yeux de ton sommeil épris
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