le soleil m’éclabousse
la peau de pointes rousses
entre mes cheveux poussent
les fils de la blondeur des champs
et ce n’est que le printemps
drôle de saison drôle de temps
tous les oiseaux gazouillent
sous l’air d’un faux été qui grouille
les mares sèches sont sans grenouille
du soleil il n’y a déjà plus d’étang
et ce n’est que le printemps
drôle de saison drôle de temps
les rues deviendront bientôt désertes
derrière les fenêtres entrouvertes
les rideaux tirés crieront à l’alerte
ne plus bouger trop accablant
et ce n’est que le printemps
drôle de saison drôle de temps
les enfants pleurent la peau brûlée
des vapeurs des usines polluées
des gouttes pleuvent à la récré
mais tout le monde est content
et ce n’est que le printemps
drôle de saison drôle de temps
si le ciel s’obscurcit enfin
d’un nuage poussé par l’air marin
il ne sera que pour demain
pour les pas sur les pavés luisants
ce n’était qu’un faux printemps
drôle de saison drôle de temps
je ne te parlerai pas de l’été
d’ici là le printemps l’aura grillé
l’hiver par dessus l’automne aura sauté
les saisons auront terminé d’être un an
dis-moi c’est quoi le printemps
drôle de question drôle de temps
le soleil m’éclabousse
la peau de pointes rousses
entre mes cheveux poussent
les fils de la blondeur des champs
maman c’est quoi le printemps
une drôle de saison mon enfant
la peau de pointes rousses
entre mes cheveux poussent
les fils de la blondeur des champs
et ce n’est que le printemps
drôle de saison drôle de temps
tous les oiseaux gazouillent
sous l’air d’un faux été qui grouille
les mares sèches sont sans grenouille
du soleil il n’y a déjà plus d’étang
et ce n’est que le printemps
drôle de saison drôle de temps
les rues deviendront bientôt désertes
derrière les fenêtres entrouvertes
les rideaux tirés crieront à l’alerte
ne plus bouger trop accablant
et ce n’est que le printemps
drôle de saison drôle de temps
les enfants pleurent la peau brûlée
des vapeurs des usines polluées
des gouttes pleuvent à la récré
mais tout le monde est content
et ce n’est que le printemps
drôle de saison drôle de temps
si le ciel s’obscurcit enfin
d’un nuage poussé par l’air marin
il ne sera que pour demain
pour les pas sur les pavés luisants
ce n’était qu’un faux printemps
drôle de saison drôle de temps
je ne te parlerai pas de l’été
d’ici là le printemps l’aura grillé
l’hiver par dessus l’automne aura sauté
les saisons auront terminé d’être un an
dis-moi c’est quoi le printemps
drôle de question drôle de temps
le soleil m’éclabousse
la peau de pointes rousses
entre mes cheveux poussent
les fils de la blondeur des champs
maman c’est quoi le printemps
une drôle de saison mon enfant
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