dimanche 6 mars 2011

une ombre lacunaire

je cherchais son visage
des courbes et des courbes
comme une éternité à désenlacer
je ne savais plus nos derniers mots
était-ce le dernier silence ?
celui qui ne serait plus coupé
les couleurs s’empilaient
mes émotions se superposaient
j’étais un être devenu obsolète
comment était-ce possible ?
un être impossible à s’écrire
j’étais dépassée
remisée aux oubliettes
mais devais-je l’admettre ?
admettre la geôle du passé…
l’espoir était là
au bout de mes doigts
elle ne pouvait pas me l’ôter
ôter
ôter le souffle bleu qui était en moi

4 commentaires:

  1. ne laisse personne t'oter le bleu
    je t'embrasse favouille

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  2. Oui.
    Et c'est vrai que ton commentaire s'affiche sur les vignettes...mais bon.
    Je t'embrasse et bon voyage

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  3. oui!

    à quoi mène ôter?

    au temps donné?

    ...

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  4. C'est vrai, autant garder l'infini...

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