mardi 25 juin 2013

parenthèse(S)


Un bon petit soldat ! C’est ce que j’ai posté en commentaire sous la photo d’un poussin, et à peine envoyé…
 (en fait je ne sais pas si mon message est passé et puis même si, comme toutes ces personnes communiquent en anglais international, la langue universelle…je crois bien n’avoir fait qu’écrire en chinois pour ceux qui liront… sauf que la chose amusante c’est que le poussin s’est fait photographié en Chine)
(d’ailleurs « all you need is love » des Beatles, a été créé et joué pour la première émission radio par satellite diffusée dans le monde, dans l’esprit d’être simple et compris par tout le monde.. ça devait être universel…)
(oui le matin sur France bleue quand tout le monde dort…et moi aussi…sauf que je fais semblant d’être endormie en attendant que le café passe…j’apprends des choses)
…J’ai pensé à une de mes élèves. Elle ressemble tellement à ce poussin avec ses jambes en bâton et puis vraiment elle se bat pour sa mère matrie et son père patrie, surtout pour sa mère matrie, parce que pour son père patrie c’est tout de suite dans la poche dès qu’il revient : elle peut jouer au foot. ( because avec her mama c’est un sport uniquement de garçon…)
Un bon petit soldat…c’est ce que j’aurais pu lui dire ce matin, parce que c’est à la guerre qu’on apprend à se forger. Quand on a huit ans et qu’on se retrouve en bataille avec des situations problèmes, des nombres et des opérations, et qu’on veut tellement réussir et faire plaisir à sa maman pour lui dire toute fière tous ses « A » et qu’elle réponde « c’est bien ma chérie »…et
que ça ne suffise pas quand même pour l’enfant…parce que moi ça me fait drôle à chaque fois que ce petit poussin me dit (dise) avec des larmes dans les yeux, ma maman a dit : « c’est bien ma chérie »…et que ça résonne « a juste dit »…
Un bon petit soldat. C’est ce que j’ai été aussi. Et (pour celles et ceux qui suivent, je ne parle pas de la petite fille qui pleure tout le temps, en fait c’est pour ceux qui ne suivent pas que je dis ça, les autres vous aurez compris que c’est une autre petite fille… !!!)
 

samedi 15 juin 2013

Clichés pris du banc


Pourquoi vous êtes contre Madame Bénabar ? J’ai adoré cette question étonnée posée à ma collègue…

Et ses réponses, hum…non…oui… c’est leur bonheur avant tout… non je ne suis pas contre sinon je ne les verrai plus…

Ce n’est pas le tout de parler en l’air de choses et d’autres, mais quand ça peut vous toucher, vous affecter, c’est drôlement plus sincère même si ce n’est pas drôle du tout.

dimanche 9 juin 2013

Brèves prises de la cour

Nous regardions cet enfant creuser la terre, quand l’un d’entre nous s’est exclamé (c’était aussi le premier souffle de vent) : «  il s’entraîne à creuser le tunnel pour quitter la  prison. »

Sous le cagnard,
sur un banc,
un jour,
l’apologie d’un bambin.
 
Je regardais le calme, le silence au loin, cet enfant surtout, encore le même, qui semblait pris par son activité, mais pas trop puisqu’il s’était fait des émules.

Sous le soleil,
sur une place,
un jour
dans la cour
Les jeux ne sont jamais faits.
Personne ne regardait, il a sauté la barrière de l’école primaire, quelqu’un a dit qu’il ne s’était pas enfui. Il avait donc au moins un ami.

Derrière mes lunettes de soleil,
sur un banc,
dans la même cour
Je pleure
mais ça ne se voit pas.