lundi 27 février 2012

extrait de Lettre à Albaï

" Enchanter l’horizon ? Qu’à votre main me tienne, des éclats de lignes naîtront des virgules à l’envers.
Les papillons multicolores échappés de nos yeux en nuées caresseront de leurs ailes le voyage au travers du plus beau monde des chimères.
D’Ouest en Orient, le temps reculera pour toujours de l’hiver et sous l’appel d’un soupir mêlant l’été à la pluie de vos désirs, je baiserai vos lèvres au parfum du vent de la folie.
Que ne serais-je sans vous ?
Vous qui soulevez mon coeur à la minute des secondes passées en votre sourire.
Ouvrons les yeux encore, qu’à votre présence me prenne, pour nous découvrir perdues au plus fort d’un simple décor. Déballons-nous de l’extrême politesse pour faire jaillir de la tendresse de notre complicité universelle…Notre Amour.
Veux-tu ?
Au sortir de notre étrange rêve, devenir celle de tous mes jours et toutes mes nuits.
Je t’aime d’amour et d’hirondelle mais aussi du plus sérieux de mon être. Je veux nous mener à l’autel, que ton pas m’entraîne et que le mien l’enchâsse au souffle léger du tulle… pour honorer la grâce de l’horizon d’avoir fait nôtre notre ponctuation.
Les virgules à l’envers seront le riz qui libère dans la rizière, les lueurs pourpres de notre première nuit de traverse.
Elles seront des milliers, tant de milliers que jamais personne ne parviendra à les compter… "
Aslemin Button

dimanche 26 février 2012

les dunes













tanga tangue

épaule ronde
et dénudée dans l’ombre
offerte au regard
bleu de l’œil de l’émotion
d’une nuit aux mille étoiles…
               
Je tangue encore, pourtant notre lit bateau est là au calme d’une crique parfumée par la rosée. Je respire la mer, ton épaule sous mes lèvres a le goût du sel. Tu dors si belle reposée et moi je tangue encore.



épaule ronde
et dénudée dans l’ombre
offerte au regard
bleu de l’œil de l’émotion
d’une nuit aux mille étoiles…


mercredi 22 février 2012

Poolantie

Comme une gifle, une volée de bois vert, ces mots que je ne comprenais pas, alors que je les avais très bien compris. Et puis les heures de la journée ont passé, je n’étais pas vraiment avec elles, il y avait quelque chose de coincée au travers de ma gorge qui me faisait tousser. Cette toux nerveuse qui m’a toujours angoissée en public, quand toutes mes fonctions nerveuses pleurent, et que la seule chose pour me soulager est de sucer pour m’apaiser. Comme mon pouce. Mais à mon âge c’est embêtant ! J’ai tellement peur de la décevoir, de n’être pas à sa hauteur que je n’en suis plus moi-même, je me creuse le cerveau, je bouscule mes quelques neurones et dans leur déplacement tout azimut ils font l’effet d’être des milliards. Non je ne suis pas moi-même. Je sais qu’elle n’aime pas lire les mots derrière lesquels je me rabaisse, je me cache, pour ne pas avouer qui je suis réellement. J’ai lu un livre d’une traite, le deuxième du genre de toute mon existence, un roman lesbien, et puis le livre à peine refermé, j’ai écrit à l’auteure. Là c’était moi : je n’ai pas réfléchi. Je venais de passer un bon moment et je devais lui dire merci. J’avais oublié. Puis un matin peu avant sept heures, à l’heure de resserrer tous mes bagages pour entamer une nouvelle semaine, je reçois un mail de l’auteure, alors un sourire s’inscrit sur mes lèvres, un petit rayon de soleil inattendu dont je fais l’ultime provision. Elle. Je n’arrive pas à être naturelle. Je me retiens. Peur qu’un je t’aime la fasse fuir à tout jamais. Elle me prend la tête. Mais dans ma tête qu’est-ce qu’il y a ? Je brouillonne sur mon écran, je sens que rien n’est vraiment en place pour une bonne compréhension, mais doit-on attendre d’avoir les idées claires pour écrire ? Ou serait-ce le contraire ?

mardi 14 février 2012

C08 f 27

Ce soir en aide personnalisée : L à R : Tu vas souhaiter la St Valentin à ton Nounours ? (R n’a pas trop compris). Moi à L : Et toi à ta poupée ? Rires…. Ensuite on a parlé d’athlétisme (hou…le mot…)…Et L de se demander si ce soir ce serait une fille ou un garçon qui gagnerait. Madame : mais il y aura les deux, et plusieurs. En plus il y aura des champions parce que bientôt ce sera les jeux olympiques à Londres…(j’ai parlé chinois là).

L’important aussi c’était qu’elle prendrait son sac de classe qui serait assez grand pour mettre ses sandwichs, et que bien sûr elle ferait attention pour ne pas l’abîmer…Son papa n’a plus de bracelet, alors c’est lui qui est venu la chercher, mais lui il n’ira pas au stade (mais ça L n’en a pas parlé), elle a juste dit qu’elle y allait avec l’assistante sociale…


Sinon avec L et R on a retravaillé
le futur des verbes du premier groupe.

dimanche 12 février 2012

nuit étoilée


tu rêves la main accrochée aux heures de la nuit
si belle aimée du haut de tes souvenirs
tu suis sous le bruissement de tes paupières
ce monde invisible qui ne tombera jamais

tu aimes la main qui vient
de l’autre sphère qui te retient
le mystère qu’encombre ta solitude
quand tu rêves au milieu de l’hiver
seule à nous-mêmes de l’amour

que pourrais-je être le froid
qui disparaît sans le souffle de nous aimer
le temps juste le temps
de nous apprendre

les autres
tous les autres rêves
rêvent
à l’ivresse d’être le partage d’un jour
mais toi tu rêves toujours de l’aube
sans mature aux étoiles vibrantes
et à ces heures moins sages
tissées du bleu dessous les voiles



*tableaux Silvana Solivella

samedi 4 février 2012

Tag de Jo


- Quel a été ton dernier rêve ?

« J’ai encore rêvé d’Elle »…Mais comme il était très très tard ce matin, j’ai du sauter au bas du lit sans m’attarder dans la chaleur de mes souvenirs. Alors je ne sais plus exactement, c’est le flou.

- As-tu déjà donné à un pauvre dans la rue ?

Oui…plusieurs fois, mais toujours en échange de quelque chose, parce que ça me met très mal à l’aise cette situation. 

- Aimes-tu être tagué(e) ? Si oui pourquoi… et si non pourquoi.

Il fut un temps où j’aimais assez être flattée par ce biais. Maintenant ça m’amuse plutôt qu’autre chose.

- As-tu déjà oublié de voter à une élection, sachant que tu mettais notre ton avenir en péril ?

Ah donc maintenant ça va être de ma faute !

- Que penses-tu de la reproduction chaotique des poux sauvages en Amérique latine ?

Pour l’instant rien du tout, je suis bien trop confrontée à la reproduction hiératique du pou domestique.

- Es-tu frites ou légume vert ?

J’adore les frites avec de la salade et des échalotes.  

- Pourrais-tu risquer ta vie pour tes idées ?

« Mourir pour des idées…mais de morte lente »

- Loin des yeux loin du cœur, es-tu d’accord ?

Tout dépend des liens. Mais le mieux c’est encore d’avoir les yeux sur le cœur…

- Pour quelles raisons tiens-tu un blog ?

Par habitude…

- Que t’inspire la quintessence de l’immoralité ?

Je ne comprends pas trop la question.

- Pourquoi serais-tu prêt(e) à vendre ton âme au diable ?

Pour une page 24 de la réserve Hildegarde.


Mes onze questions à présent.

Que penses-tu de la non application de la nouvelle orthographe ? (qui je le rappelle officiellement doit être enseignée depuis 2008)

Si tu devais avoir une autre langue maternelle, laquelle choisirais-tu ?

Qu’a engendré chez toi le démantèlement de megaplaud ?

Si pour accéder tout de suite à ta retraite bien méritée tu devais écrire une lettre de motivation : quel serait ton argumentaire ?

T’arrive-t-il de compter ? Le nombre de marches…le nombre de portes…le nombre de n’importe quoi pour te rassurer du temps ?

L’Océan de La Paix…c’est quel Océan déjà ? Est-ce que Les îles Mariannes en font partie ?

Dans le mot « papeterie » combien y a-t-il de syllabes ?

As-tu déjà commandé des chaussures sur pizallendo ?

Ta future maison tu la voudrais…en paille…en bois…en pierre…ou en future architecture qui mixerait les trois ?

Un con reste un con, mais si tu avais le choix entre le pouvoir de le changer et celui de le faire disparaître…que choisirais-tu ?

Pourquoi as-tu répondu à ce tag ?

Et voilà ! Le tag est dans le sac !!! J’envoie mes onze questions à tout le monde, blog ou pas blog…ici il y a de l’espace !

mercredi 1 février 2012

simplement


il avait neigé
l’air était d’un vent glacé
gisant les dunes

au jour blanc du mois de l’an
au blé dormi de l’été






*photo : Phasme