lundi 30 mai 2011

Le mot du jour…


C’est très étrange…Hier j’ai lu un magnifique texte et voilà que je m’aperçois qu’il est le reflet, un magnifique reflet d’un texte lu sur un autre blog. D’abord j’ai pensé que c’était la même personne, ensuite je me suis demandé qui de l’homme ou de la femme s’était inspiré de l’autre. Alors à celle que j’avais lue la première, j’ai glissé en commentaire la fin du très long texte qu’avait écrit le monsieur et comme elle n’a pas réagi, j’ai cru que c’était lui qui avait pompé ses mots et en avait tiré de longs paragraphes interminables…mais voilà qu’il a écrit son texte avant. Je me prends la tête avec pas grand-chose, me direz-vous.
Les mots sont à tout le monde et se les approprier en leur donnant une autre forme, une autre dimension, en les faisant parler par son propre cœur c’est une forme d’écriture aussi. Mais ce n’est pas la mienne. Lorsqu’un texte ou une photo me touche très fort, soit je reste muette, soit je lui réponds « des mots dans la suite ».

 

samedi 28 mai 2011

Je devais TE dire.

Rien n’est sérieux, rien n’est grave mais tout est important une fois que l’on a ouvert les yeux sur le bonheur. Les mots sonnent, les mots trébuchent, les mots touchent en se trompant de personne, les mots caracolent et même parfois se collent entre eux le long des boulevards sordides de l’ennui. L’important c’est ce qu’ils se disent tout bas, lorsqu’ils ne sont plus que deux bouches à s’échanger leur hier étranger, lorsqu’ils s’apprennent et se comprennent.
Je t’aime toi qui sais recoller tous les morceaux, reconnaître d’entre les mots, les véritables maux. Tu n’existes pas encore mais j’ai ouvert les yeux sur ta souffrance, ton abondance à te masquer, comme si tu ne m’avais jamais attendue durant toutes ces années.
Rien n’est sérieux, rien n’est grave, mais tu me manques pour me donner le courage de te parler. Je connais ton visage qui m’éloigne de mes idées sombres, qui efface l’amertume de mon corps délaissé, et qui me laisse fière parce qu’il n’y a plus de sauvage à apprivoiser…Il y a juste toi.
J’écris, je déborde d’écriture, et tu sais que ce n’est pas ce que je veux. Je veux t’entendre me parler et me dire que tu m’aimes.
Je n’aime pas écrire, d’ailleurs je n’ai jamais aimé écrire jusqu’à ce que je découvre l’amour.

lundi 23 mai 2011

encore des cendres en perspective...

C’est vivre et cesser de vivre qui sont des solutions imaginaires. L’existence est ailleurs. André Breton

Je me demande ce que ça veut bien dire. Moi je me perds entre épicurisme et hédonisme. C’est trop compliqué. Oui l’existence est ailleurs, elle est là où l’on est réellement, quand on est soi. J’aime bien me faire des citations le matin ! Comme lire que le respect ne coûte rien et qu’en plus il rapporte.

Alors, après la citation du jour. Je vous propose le prénom du jour.

TINA

There Is No After…hum… There Is No Alternative.

Je pense que c’est de Margarette Tatchair.


A présent la photo du jour… !!! dans la foulée…


dimanche 22 mai 2011

équilibre

Ma petite colère est passée, elle aura mis le temps, mais là il vient d’y avoir un grand coup de vent salvateur, qui baigne encore les ondes d’une salsa exotique…aujourd’hui ce sera salami et salsifis. Je vais me remettre à écrire n’importe quoi et jouer avec les mots, rien qu’avec les mots.
Sale en beau. Salle en bas. Salle des machines à l’intérieur de l’équacoeur. Sans fil et sans filet s’enfile le funambule tiré à quatre épingles, c’est sa liberté, il avance avec prudence sur l’invisible souffrance. Certains le regardent en espérant qu’il tombe, mais moi je ne le regarde pas, j’ai peur de lui porter malheur. Je lis dans les yeux des spectateurs, ceux qui retiennent leur souffle pour ne pas créer un mauvais courant d’air et je le vois reproduit à l’infini, petite étoile de vie. Alors je pense à la muraille de Chine, c’est que dans ma tête il y a d’étranges connections, mais il faut dire que j’ai le cerveau monté à l’envers et que pour moi c’est un véritable handicap sauf pour jouer au tennis… Je me demande si le funambule est gaucher et avec quel œil il vise son équilibre. Un équilibre ça se vise, c’est comme avoir un but dans la vie et si on n’en a pas, on tombe. C’est pour ça que j’étais en colère, j’avais perdu un objectif, disons un rêve, et je n’aime pas perdre mes rêves les plus beaux. J’avance aux rêves. Certains ont des rêves de voyage, moi j’ai des rêves de rencontre. On dirait bien que c’est la même chose.
J’ai mis le temps à comprendre qu’ici ce n’était pas un lieu de rencontre pour moi. Je suis claustrophobe, les trains et les avions me font mourir d’angoisse sans pouvoir ouvrir une fenêtre. Bien sûr il y a le bateau, j’adore prendre le ferry mais d’abord je vais changer de voiture, ça c’est un objectif intermédiaire, je vais m’acheter une véritable routière, finie la mémère citadine…euh bon…où en étais-je avec mon histoire de funambule ? la muraille de Chine ?
Une Citroën, oui une Citroën à cause de la croisière jaune… !!!
Amis lecteurs, merci pour tout, je vous tiendrai au courant…


samedi 21 mai 2011

Foire aux questions.


Sais-tu ce qu’est l’amour ?
As-tu déjà aimé quelqu’un pour ne penser qu’à son bonheur ?
Comment peux-tu expliquer  tes ruptures ?
Crois-tu vraiment que tu cherches une relation durable ?
Selon toi, m’as-tu fait plus de bien ou de mal ?
Est-ce que je te manque ?
Ne préfères-tu pas quelqu’un de jeune tombé du nid et à prendre sous ton aile protectrice ?
Pourquoi je n’arrive pas à te détester ?
Pourquoi tous les matins en me réveillant je me dis: ah oui…elle n’est plus là, celle à qui je dois d’être encore là ?
                                           
Je me pose tant de questions mais quelque part au fond de moi j’ai les réponses. Je n’ose pas les affronter, pourtant je ne t’ai jamais idéalisée.
J’ai un grand repère en moins, j’ai perdu un point cardinal mais j’avance quand même sans boussole.
Et voilà…tu vas penser que pour moi tu n’étais qu’une boussole.
Quand je suis dans mon jardin, je me dis que toi aussi tu as la chance d’avoir le tien. Mais enfin je suis un peu jalouse parce que tu as de la terre bien meilleure qu’ici.
Un jour peut-être que tu liras mes mots, si tu es curieuse de savoir comment je m’en sors, comment je m’en suis sortie du puit sans fond qu’est ma vie, qu’était ma vie quand j’ai failli passer chez les fous. Et je n’exagère pas.
Souvent, souvent, toujours même on me dit de penser à moi, de faire pour moi. Mais je n’ai jamais pu. Si ce n’était que pour moi, je me ficherais bien d’entretenir mon jardin et qu’il soit Beau.

Bon, je crois que je vais faire comme toi, te supprimer de mes mails, t’effacer de mon téléphone  et arracher la page de mon agenda avec ton adresse.

…Voilà c’est fait.
Ca me fait comme un courant d’air froid qui me glace les os, ça passera, je vais éteindre cette machine et me réchauffer au soleil.

Je n’effacerai pas cette note, même je risque de l’enrichir avec des éléments positifs.

Amis lecteurs, merci de m’avoir lue, vous valez bien mieux que tous les psys au monde qui ont dans leurs yeux cette indifférence qui attend le client suivant.

*photo PhARSme...enfin je crois
j'ai tellement pompé de photos sur les blogs !

jeudi 5 mai 2011

le vélo et le banc


Combien d’êtres vivants en mouvement ?