dimanche 27 janvier 2013

Accord et moi...ce sourire !

Il pleut. Le bruit des gouttes de pluie sur les vitres a quelque chose de rassurant, une danse en cadence qui sonne la fin toute blanche d’un grand silence. 
 
Derrière le verre réapparait le vert mais pas celui de l’hiver rouge en sapin, car les mots effacés d’hier ne me reviennent pas amers, même si j’ai le regret de ne toujours pas savoir garder en leur demeure sous terre la tristesse des souvenirs passés.
Ainsi fond la neige, et les canons des chasseurs qui retentissent, m’emplissent le cœur gros pour tous les Jeannot(s) afin qu’ils déguerpissent…

J’écris ici de bas en haut, surtout pour toi, surtout pour moi, surtout pour elles et quelques eux, surtout pour le je du féminin plurielle, sur tout aussi, mais certainement pas pour juger d’où je suis le peu que je puisse entrevoir de qui que ce soit, d’ailleurs les noms propres s’accordent-ils en nombre même s’ils n’ont pas de genre ?
the end of tokyo ;)
Me voici quelque peu rassasiée, quelque peu en vie de reprendre le cours de ma journée, il me fallait dire au moins cela pour me délivrer l’esprit, déverrouiller les jambes de mes bottes aux mille sept cents sortes de caoutchouc, et par mon verbe redevenu alerte dégourdir toutes ces pensées qui m’enlisaient en sifflements du vide au fin fond de mon être…dépossédée…et travestie. 
 

dimanche 6 janvier 2013

2013


Cette année je fais la grève des vœux à souhaiter, et encore que dis-je ! Une grève serait une volonté farouche de ma part à ne pas respecter les traditions. Mais je n’en ai pas envie tout simplement, c’est tout. Ou alors de souhaiter des choses si personnelles qu’il faudrait que je sois écrivain pour retranscrire durant l’année entière à venir ce que j’aimerais ce que ces 365 jours soient en résumé pour cette personne que j’aime…
Et zut ! C’est mission impossible. Alors je ne souhaiterai aucun vœu à personne durant au moins tout ce mois de janvier.