mercredi 21 février 2007

Première Danse


 

Comme le lierre s’enroulant…
me dépassant en t’enlaçant
filant mes feuilles en m’agrippant
te couvrant toujours en espérant
gagner tes yeux et puis me lire
à travers eux…

Le corps sage, la tête dans les nuages
la sève de mon amour
qui monte et que j’entoure
protégée du grand jour
poussant le bonheur
la chance…

Soulevant ensemble notre danse
épousant du même élan
nos lignes agitées du vent
silencieusement au jour naissant
ne plus être qu’une seule
présence…

lundi 12 février 2007

Mots dansent et puis s’avancent

 


Des mots sans importancePrudence
Assurance
Cadence
Malchance
Des mots sans violenceSilence
Présence
Décence
Naissance
Des mots sans cohérenceArborescence
Absence
Errance
Désespérance
Des mots sans souffrance
Des mots de tolérance
Des mots de prévenance
Des mots de souvenance
Des mots de résonance
Des mots de consonance
Des mots d’alternance
Des mots d’exubérance
Des mots de tempérance
Des mots de jouissance
Des mots de délivrance
Des mots de résistance
Des mots de confidence
Des mots de providence
Des mots de préférenceConfluence
Connivence
Ascendance
Dépendance
Allégeance
Luxuriance
Permutance
Survivance
Impatience

Recommence

Mon amour dans tes yeux de velours
Dans tes mains qui accourent
Sur le court en détours
Au dedans tout autour
Je sens les mots sur la peau
L’effleurement invisible de l’eau

Mon amour dans tes yeux de velours
Dans tes mains qui accourent
Sur le court en détours
Au delà tout autour
Je respire les mots sur la peau
L’enivrante source de l’eau

Mon amour dans tes yeux de velours
Dans tes mains qui accourent
Sur le court en détours
Au-delà tout autour
J’écris sur la peau le flot
L’intarissable source des mots

mercredi 7 février 2007

...présente absence...


A Domie,

C’est à noël au printemps
Sous la bise d’argent
Que les flocons de l’été
Nous serons retrouvés.

C’est en marchant au rythme du temps
Au passé qui revit le présent
Que les feuilles agitées par le vent
S’ouvriront pour donner cœur des ans
Le souffle perdu de l’instant.

C’est en parlant aux arbres tendres
Que la nature se fera attendre
Dans le calme pour l’entendre
Seuls et si loin de tout comprendre
De notre vie qui ne sait prendre
Que l’émotion des pierres à fendre.

Nous écouterons alors la danse
Des fleurs en mot de délivrance
Mille fois répétée de la chance
Que prenne fin tant de souffrance.

Nous danserons et nous garderons
Dans notre main à l’unisson
Ce qui n’est plus une prison
Mais de deux âmes la réunion.

vendredi 2 février 2007

Aux clins d’œil d’Ars

 


Un train pas comme un autre
Pour t’emmener jusqu’à demain
Passagère provisoire
Sans aucunes voies aléatoires
Que celles parallèles
Sans tangage dans les virages
Ou si peu dans le tournis des visages.
Du noir au noir
Retour au départ
Toujours la même trajectoire
Mais chaque fois une nouvelle histoire.
C’est si beau tous ces regards
Dedans, dehors à lire l’espoir
Le désespoir, les signes d’un monde hagard
Esprit de mes pensées bizarres.
Sans Nouvelle Chance Fidèle
Les mots et les images s’emmêlent
Dans un vaste brouillage
Ils en ressortent pêle-mêle
Alors j’ajuste les pièces au puzzle dans des cases imaginaires.
C’est si beau cet inconnu
Ce monde entr’aperçu
Dans lequel tu éclaires
Un sourire de l’œil
Une parcelle de bonheur
Un p’tit bout retrouvé
Perdu d’hier ou de la semaine dernière
Un p’tit bout de cœur
Qui dépasse et les vitres devenues glaces
Me renvoient une tendre menace…
Je deviens en retard
Et j’oublie l’heure de la dernière gare
…je suis en
train d’écrire…