samedi 12 août 2006

Laissez-moi dire que je vous aime

Belle à vous qui m’aimez
Je songe la peine
De perles à vos yeux mêlées
Je vous aime
D’amour
Et de silence.

Belle à vous qui m’aimez
Je songe l’ennui
De votre absence à mes côtés
Je vous aime
D’amour
Et de tendresse.

Belle à vous qui m’aimez
Je songe la tristesse
De ces jours de pluie
Je vous aime
D’amour
Et d’innocence.

Belle à vous qui m’aimez
Je songe l’étoile
De nos corps amants
Je vous aime
D’amour
Et de présence.

Belle à vous qui m’aimez
Je songe la nuit
De vos fleurs à venir
Je vous aime
D’amour
Et d’éclaircie.


De perles à vos yeux mêlées
De mèches à tes cheveux mouillés
Belle à toi qui m’aime
Je t’aime
D’amour
Et de beauté.

lundi 7 août 2006

Ma chère belle et tendre

Ma chère belle et tendre
Mon amie à comprendre
Et ces larmes dans vos yeux
Quand nous sommes juste deux
Si douce si fragile
Mon cœur si malhabile
Je ne sais vous apaiser
Tous ces mots quand vous pleurez
Votre douleur vos cris
Qui me poursuivent la nuit
Quel amour à vous donner
Et quelle aide à vous porter
Face à votre tristesse
Ma main qui vous caresse
Alors la gorge serrée
De n’être pas celle aimée
Mes mots deviennent jaloux
Et ils s’éprennent de vous
Se taisent et vous écoutent
Ma chère belle et tendre
Mon amie à comprendre
Mon silence vous avoue
Et c’est mon cœur qui se noue.

dimanche 6 août 2006

A une amie

Chaque fois tu viens à moi
Et ce sont toujours tes mots
Ceux de la première fois
Qui résonnent en moi

Ta voix n’est jamais la même
Mais ce sont toujours tes mots
Ceux clairs et sans problème
Qui disent que tu m’aimes

Je ne me tais plus depuis
Car ce sont toujours tes mots
Ceux venus après la pluie
Qui me sortent de mon ennui

Belle est la vie qui sourit
Mais ce sont tes mots amis
Ceux donnés à l’infini
A qui je dis merci…

mercredi 2 août 2006

A la recherche de la Fée Bleue

Il est bien connu qu’il est beaucoup plus facile de trouver une fée la nuit, surtout si c’est une fée bleue car dès la nuit tombée elle se rapproche au plus près des cieux. Il suffit de trouver sur terre la plus haute montagne qui touche le ciel pour avoir la tête dans les nuages.
Accompagnée de mes deux plus fidèles alliées : Témérité et Félicité sœurs jumelles de mes deux yeux, indissociables à la vie comme…comme à la vie. Nous entreprîmes donc ce court voyage d’escalade qui devait nous mener là où nous n’étions jamais allées. L’air se faisant davantage frais nous dûmes chausser gants et bonnets (revêtir quoi !!), éclairées de l’unique rayon de lune, les autres étant captifs des monts alentours, nous tremblions d’émoi, nos yeux perlaient d’émotion…et pourtant nous n’avions encore rien vu et surtout pas celle que nous cherchions.
« Il faut avoir froid pour avoir chaud », ce fut la phrase que je dus répéter pour remonter le moral de mes deux troupes, que je dus même crier tant elles étaient loin derrière moi. En avant que diable, c’est au devant d’une fée que nous allons, pensez-y fort et vous verrez comme moi, de marcher vous fera un jour voler. Car il est bien vrai que de toucher une fée, nous fait fée, sinon il y a bien longtemps qu’elles auraient disparu, ou alors enfermées à jamais dans la forêt de Brocéliande.
Et nous la vîmes, et nous sentîmes le frôlement de l’air à son passage, et nous étendîmes la main et nous la touchâmes…Et notre âme en fut touchée à jamais, et nous ne redescendîmes jamais de la montagne, car nous nous envolâmes…