mercredi 2 août 2006

A la recherche de la Fée Bleue

Il est bien connu qu’il est beaucoup plus facile de trouver une fée la nuit, surtout si c’est une fée bleue car dès la nuit tombée elle se rapproche au plus près des cieux. Il suffit de trouver sur terre la plus haute montagne qui touche le ciel pour avoir la tête dans les nuages.
Accompagnée de mes deux plus fidèles alliées : Témérité et Félicité sœurs jumelles de mes deux yeux, indissociables à la vie comme…comme à la vie. Nous entreprîmes donc ce court voyage d’escalade qui devait nous mener là où nous n’étions jamais allées. L’air se faisant davantage frais nous dûmes chausser gants et bonnets (revêtir quoi !!), éclairées de l’unique rayon de lune, les autres étant captifs des monts alentours, nous tremblions d’émoi, nos yeux perlaient d’émotion…et pourtant nous n’avions encore rien vu et surtout pas celle que nous cherchions.
« Il faut avoir froid pour avoir chaud », ce fut la phrase que je dus répéter pour remonter le moral de mes deux troupes, que je dus même crier tant elles étaient loin derrière moi. En avant que diable, c’est au devant d’une fée que nous allons, pensez-y fort et vous verrez comme moi, de marcher vous fera un jour voler. Car il est bien vrai que de toucher une fée, nous fait fée, sinon il y a bien longtemps qu’elles auraient disparu, ou alors enfermées à jamais dans la forêt de Brocéliande.
Et nous la vîmes, et nous sentîmes le frôlement de l’air à son passage, et nous étendîmes la main et nous la touchâmes…Et notre âme en fut touchée à jamais, et nous ne redescendîmes jamais de la montagne, car nous nous envolâmes…

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