Ce soir j’aurais bien aimé appeler au téléphone, à
l’aide, la mère de l’Amiral…mais oups… elle était morte…et de toute façon je
n’ai jamais eu son numéro de téléphone. C’était une idée comme ça pour taire
mon angoisse, pour lui demander ce qu’elle faisait quand son fils s’ était
écorché de partout, mais la réponse je la savais déjà : c’était sa
grand-mère qui savait tout !
Il ne m’était pas venu à l’esprit d’interroger ma mère
parmi tous les morts, je pensais qu’elle aurait paniqué comme moi en restant
calme, et puis appelé le fils de l’Amiral qui aurait dit d’appeler les pompiers
et le samu…
Alors l’Amiral saignant le sang de partout, se désolant pour
sa belle veste, sa casquette perdue en bout de champ, quant à ses lunettes (les
plus meurtrières de la joue) ne s’en
souciant guère, opéré d’un œil de la cataracte (ah oui !) demeurèrent encore à retrouver quelque part
sur l’asphalte non éclairé de ce village de …..fut pris en charge ! par
toute une équipe de femmes et d’hommes, plus de femmes que d’hommes en fait, et
l’Amiral apprécia !
Bref, si vous avez aussi un Amiral à la maison, ne
paniquez pas, faite le 15 !!!