mercredi 11 mars 2009

…quatre strophes de quatre vers pour engloutir le désert

 


 

(1)

chaque brindille est un jardin ouvert
chaque silence est une confidence
chaque mot, le trésor de toutes les paroles
chaque fleur, l’éternel du temps
chaque goutte d’eau, une mer entière
et chaque jour à vivre, la source de la vie

(2)

alors pourquoi as-tu cette tristesse sans fin
ton regard, si beau regard perdu
dans le vide inlassable des aiguilles qui tournent
pourquoi attends-tu ce qui n’a jamais existé
en contemplant l’absence derrière les dunes
et pourquoi je te lis inconsolable de t’avoir retrouvée

(3)

je sais que tu as cette force de la solitude
que tu peux voir au-delà des habitudes
que tu as de la beauté, cette si délicate perception
cet oeil dont la patience est si précieuse
comme les ailes d’un papillon d’un jour
que tu photographierais durant des années
mais le temps vibre de si peu de choses
et toi tu n’as pas changé, tu tournes sur le temps
tu recommences la ronde des mots éphémères
tu ne t’attaches pas, tu ne t’arrêtes jamais
tu n’es pas vraiment malheureuse
mais il te faut quelqu’un pour t’écouter
lorsque tu parles d’Elle à l’infini…

(4)

moi j’ai le visage de mes mots qui pouponne de liberté
je suis amoureuse
le passé de mes rêves je l’ai semé au ciel
pour en faire des étoiles pour illuminer ma belle
je n’ai rien pris de toi que mon propre chagrin
il fallait encore comprendre que j’étais enfermée
pour pouvoir me laisser pousser des plumes au bout des doigts

1 commentaire:

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