vendredi 19 juin 2015

Impromptu final ! (ouf)


Elle s’appelait Véra. Sa mère lui avait écrit un conte russe posthume rien que pour elle.

EXTRAITS  « …Si tu es un jour en Auto-Protect Non corrigé, ça ne t’empêchera pas d’écrire, même quand l’anti-virus t’aura supprimée  du  programme, l’important sera de te souvenir d’au moins d’un code d’accès… »
 «…  Un jour tu sauras ma fille que les lions ne font pas des lionnes mais qu’il suffira d’un seul chaton pour te griffer la main et te rendre autochtone… »
« … Véra, je viens de te conter l’histoire de tes trois grand-mères, la vraie, la fausse, et l’aventurière, ce sont tes trois grand-mères, l’une d’elles n’est pas de sang, l’une d’elles n’est pas d’amour, l’une d’elles n’est pas aventurière, mais l’une d’elles t’a offert des mesdames gigognes… »

 « …Véra tu seras ma fille… »

mercredi 10 juin 2015

impromptu de juin (2)

Du rififi entre les filles

C’était à peine un petit vent…et puis voilà nous ne sommes plus dans la découverte, dans la construction, dans la collaboration, et plus du tout dans l’avenir partagé.


C’est quand le bonheur ?


vendredi 5 juin 2015

Impromptu de juin (1)

« L’été avant l’été, l’hiver après le printemps, les girouettes du temps s’esclavent d’elles-mêmes en tournant si rapidement. »
Un jour, il n’y a plus de fleurs au jardin, plus de gamins dans l’ascenseur, plus de rime à mettre au cœur, le lendemain il pleut encore, mais le sens est déjà mort, qu’une nouvelle saison s’engrange, pour combien de temps ? On ne sait pas, une minute, une seconde, mais en tous cas pas plus d’un jour ou deux. Il fait soleil, la mer déploie ses autoroutes, on s’enfuit puis on revient, et c’est l’hiver suivi de si près de la mousson, que sans doute il y aura sous peu un nouvel été, peut-être un autre soleil sous la pluie, rien n’est certain au gré des girouettes.
Tu te réveilles qu’il faut déjà aller te recoucher au creux des rêves que tu n’as pas eu le temps de rêver, une plage, une île, une montagne, l’ombre douce d’un baobab, les mots courent si vite quand on y pense, qu’il est déjà trop tard.
Mais tu souris, l’été avant l’été, l’hiver après le printemps, quelle importance puisque tu es vivante d’aimer qui tu veux, les mois courent si vite quand on y pense, qu’il sera toujours bientôt, tout de suite, le matin à prendre et chérir la main bronzée ou camouflée du froid dans une moufle…