samedi 31 août 2013

Ce qu’il y a de bien avec les cheveux c’est qu’ils repoussent


Avec mon coiffeur, on essayait de se souvenir de la dernière fois où ses ciseaux avaient croisé mon ondulante, frisotante, anarchisante…chevelure. Moi je savais, j’avais en douce mémoire une photo d’hippocampe à hippocampe. Mais comment le lui dire ? Alors nous sommes restés dans le flou du calendrier.

Il avait son bermuda tahitien et sa longue barbe blanche des plages sans personne.

 La prochaine fois, je lui dirai : « C’était à la fin de l’été, je crois, hum… je me souviens très bien, je pensais que vous étiez mort, et que j’allais laisser pousser mes cheveux au moins jusqu’aux oreilles… »

jeudi 22 août 2013

Aparté en marge de l’histoire d’Inshitayatoo


On dirait des juges, mais des juges de maintenant (les hommes derrière) pourtant ce n’est pas son procès à elle, on ne peut pas faire un procès à quelqu’un qui se penche sur le passé. Finalement, je pense qu’elle ne sait pas, ses mains ne savent pas, elles cherchent à l’aveugle, elles cherchent une émotion, elle lit timidement, mais ce n’est pas d’elle les griffes dans le bois… Pas encore…
Elle attend quelque chose, une vérité, un pardon. Elle le provoque aussi le pardon avec son regard si droit. On dirait la guerre de ne jamais pardonner. Et ses lèvres, et sa moue, je crois que je l’aime bien mais quelque part j’ai peur.
 

 

jeudi 15 août 2013

Pour un sachet de pistaches


La princesse Inshitayatoo m’agace, je ne réussis pas à la faire avancer dans son histoire, elle est juste  (simplement) comme moi : en vacances. La différence, c’est que moi je suis bien en vacances, mais pas elle. Même si au départ elle prend la chose comme tel(le), elle ne reviendra pas. Moi je le sais forcément, mais elle, elle ne le sait pas encore… 

(Je pense que dans son sac, il y aura des pistaches, des pistaches magiques ou pas, parce qu’il faut bien qu’elle ait quelque chose sous la dent pour se nourrir durant ces 148 jours)  

(…je souris…)