mardi 26 février 2013

La femme de l'Atlantide

Mes deux jambes se lient en virgule sous le clavier de mon écran, mes yeux te lisant. La femme que je suis laisse emporter son corps et ses désirs sous la caresse de tes mots, je suis la sirène-hippocampe, celle qui n’existe qu’avec et pour toi, celle que j’aime être, belle d’aimer celle qui entend mes baisers si loin de mes lèvres, toi. Toi, qui dessines à la pointe de ta langue comme le pinceau d’une artiste, la fougue retenue, l’invitation aux gestes à devenir nous jusqu’au débordement de la passion qui nous aspire l’une à l’autre…la prière à nous mêler vapeur dans un lit d’eau ou de neige glissant amoureusement vers la tombe de l’hiver.
Dans une froide baignoire, dans une flaque de boue, dans la nuit thermale d’un bain à remous, sur le lac qui court tout autour ou dans la chaleur d’un igloo, n’importe où je te prendrai mon amour jusqu’au moelleux de la sève de tes eaux.

jeudi 21 février 2013

Le chaud de l'hiver...

J’aime comme tu as renversé le titre.

Je me demande ce qui est le plus facile, le plus probable, le plus courant.C’est une balance, un contre poids, un garde-fou qui nous empêche de sombrer dans une saison, en une saison. Alors oui tu es mon chaud de l’hiver, mon froid de l’été, ce qui me rend vivante, qui me croque l’orteil, qui me caresse le ventre, qui me garde les sens en éveil. C’est un peu d’automne ou de printemps qui me prend quand la glace se fond pour transformer l’unisson d’une saison, quand l’air torride qui ne me fait être que deux saisons tranchées devient quelque chose de doux à traverser.
d’après une capture d’image de FCLE

Je ne sais pas. C’est une drôle de note. Les mots ont du mal à me retrouver. Ce pourrait-il qu’ils m’aient prise en grippe ?