dimanche 9 octobre 2016

nls1

comme un silence d’or luisant dans la nuit
elle avance vers toi en ne laissant aucun bruit
son voyage est si lent que de temps en temps
elle s’assoupit à la fenêtre de mes yeux éblouis

le ciel bruisse de tant d’étoiles qui sont encore en vie
que dans un tiroir miraculeusement tu les oublies
comme le miroir de tes paumes qui ne seront jamais finies
comme la Terre dont tu es la seule contre l’ennui
alors je te dis que si ce soir vient la pluie
je serai là comme pour faire ton parapluie
comme tu m’as dit un jour dans un sourire
je t’aime mais j’ai horreur du ski
alors si c’est ce soir ne t’en fais pas
j’écrirai aux étoiles que je t’ai réservé une place
la mort sait écouter quand l’heure est si grave
tu me connais c’est moi qui t’oublie sans une larme
et c’est moi qui serai toujours toi avec ta peau d’âne
tu es si belle dans la nuit qui s’étend de son large
que j’en ai marre de te dire comme avant

comme une horloge à remonter le temps
elle écrit les minutes du procès de sa vie
son voyage était si bien  que sauf de temps en temps

elle s’assoupissait à la fenêtre de mes yeux éblouis