mardi 29 mai 2007

pfffff

 


L’œil
Glisse

plisse malice

Le doigt
Glace

passe palace

La main
Glousse

pousse frimousse

Le nez
Plisse
bisse délice
La joue
Place

basse grimace

Le cou
Trousse
brousse secousse
Le front
Trace
brasse menace
Le dos
Trisse

Crisse hélice

le corps
Trame

brames en lisse

Le coeur
Drame

vices en rime

mercredi 23 mai 2007

Les brûlures du temps


J’ai sur la langue des mots brûlant d’amour
De ceux qui se retiennent au petit jour
Car c’est à l’aube que j’aimerais toujours
Garder ta présence en moi et tout autour

C’était hier qu’écrire faisait fuir l’ennui
C’est tout mon désir qui s’écoule aujourd’hui
D’avoir simplement caressé l’idée d’une vie
Partagée de tendresse des jours et puis des nuits

Pour un sourire je t’ai ouvert mon cœur
Tu m’as aimée largement de ta douceur
Dans tes bras j’avais trouvé le bonheur
D’une âme et d’un corps unis dans la chaleur

J’entends encore l’appel gracieux de ta peau
Le souffle murmuré de tes appeaux
Le chant mélodieux de tes lèvres ouvertes si beau
En rêve au fond de toi je glisse l’assaut

Je fonds sous l’avalanche des souvenirs
Il pleut le temps qui n’arrive pas à mourir
Il brûle partout sur moi en frissons à venir
Même en sachant que tu n’auras plus jamais rien à me dire

samedi 12 mai 2007

Lettre à une photo


La première fois que tes yeux m’apparurent, ce fut ce regard clair, la peau fragile et blonde de la porcelaine, la douce partie de ma mère. Le plissement sourieur de l’être souffert de l’intérieur. Elle ressemblait à une personne qui vit encore, d’autant plus à l’aube de la mort, les traits tirés perdus des rondeurs maternelles. Elle était belle et elle lui ressemblait si fort.
Elle chantait aussi, mais jamais elles ne l’entendirent toutes celles du dernier service au chevet de « l’actrice ».
Chère photo, quel plaisir de te savoir là entourée de ces mots, trouvée dans ce monde virtuel, elle n’en est que plus réelle, elle est, bien plus que parmi les fleurs au cimetière. C’est le premier beau regard porté ailleurs que dans mes souvenirs. J’aurais voulu écrire le prénom que tu portes comme un sourire mais les secrets ne s’offrent pas à dire…

Je t’embrasse du bout des doigts

vendredi 4 mai 2007

Ce sera le jour

 

Parole parole
Ton souffle
Glisser
Le long de tes silences
Ta source
Sans fin
Tu m’envahis
Tu me presses
De caresses
De désir
Tu te glisses
Encore
Jusqu’à l’île
A la geôle
A l’oubli
A la porte
De l’envie
De m’ouvrir
Pour te dire
Ta présence

Partout
Ici
Ce mot
Toi
Dans la nuit
Dans un cri
Dans ta main
La clé
Pour rester
Toujours libres
A l’envers
A l’endroit
D’où je suis
D’où tu es
Nous serons
Comme nous
Nous saurons
Nous parler