mercredi 23 mai 2007

Les brûlures du temps


J’ai sur la langue des mots brûlant d’amour
De ceux qui se retiennent au petit jour
Car c’est à l’aube que j’aimerais toujours
Garder ta présence en moi et tout autour

C’était hier qu’écrire faisait fuir l’ennui
C’est tout mon désir qui s’écoule aujourd’hui
D’avoir simplement caressé l’idée d’une vie
Partagée de tendresse des jours et puis des nuits

Pour un sourire je t’ai ouvert mon cœur
Tu m’as aimée largement de ta douceur
Dans tes bras j’avais trouvé le bonheur
D’une âme et d’un corps unis dans la chaleur

J’entends encore l’appel gracieux de ta peau
Le souffle murmuré de tes appeaux
Le chant mélodieux de tes lèvres ouvertes si beau
En rêve au fond de toi je glisse l’assaut

Je fonds sous l’avalanche des souvenirs
Il pleut le temps qui n’arrive pas à mourir
Il brûle partout sur moi en frissons à venir
Même en sachant que tu n’auras plus jamais rien à me dire

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