vendredi 27 juillet 2012

le baiser des hippocampes

Je voyageais. J’avais fermé les yeux sur le sourire que tu avais glissé sur mes lèvres. Un souffle doux me parcourait, éparpillant dans l’air les colonies de sentinelles qui jusque là m’avaient maintenue prisonnière.
J’allais, éclose de liberté au vent du sable rose, il y avait ta douceur, ton amour, ta patience, ta fidèle présence qui faisaient glisser et tomber en poussière tous les doutes. Je voyais naître les étoiles, les mers, les océans et la montagne qui t’avait vue grandir, je voyais le lac frissonner sous l’onde de ta tendresse.
Je ne savais pas seulement écrire les mots, je savais aimer et je l’avais oublié un jour…je ne savais même plus quand. Je n’avais plus peur du silence, j’avançais dans la vie et ses tournants en laissant aux arbres leurs propres feuilles aux tourments, seul ce voyage m’importait à présent car c’était toi mon rêve, mon amour. Toi dont j’avais envie et toujours encore ma belle hippocampe de sororité.

9 commentaires:

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    1. ...pas facile de trouver cette image! (les minutes célibataires)

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  2. Je n'ai jamais embrassé d'hippocampes mais tel que tu le décris cela doit être beau et doux. Je t'embrasse Princesse.

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    1. Je suis certaine qu'à bord de l'Evasion tu en rencontreras....

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  3. Je ne me permettrai pas... non, je parlais de votre texte, qui en porte toute la délicatesse...

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    1. Je vous taquinais très chère amie !!!

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    2. C'est que je ne voulais pas paraître me mêler...

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