Mes deux jambes se lient en virgule sous le clavier de mon
écran, mes yeux te lisant. La femme que je suis laisse emporter son corps et
ses désirs sous la caresse de tes mots, je suis la sirène-hippocampe, celle qui
n’existe qu’avec et pour toi, celle que j’aime être, belle d’aimer celle qui
entend mes baisers si loin de mes lèvres, toi. Toi, qui dessines à la pointe de
ta langue comme le pinceau d’une artiste, la fougue retenue, l’invitation aux
gestes à devenir nous jusqu’au débordement de la passion qui nous aspire l’une
à l’autre…la prière à nous mêler vapeur dans un lit d’eau ou de neige glissant
amoureusement vers la tombe de l’hiver.
Dans une froide baignoire, dans une flaque de boue, dans la
nuit thermale d’un bain à remous, sur le lac qui court tout autour ou dans la
chaleur d’un igloo, n’importe où je te prendrai mon amour jusqu’au moelleux de
la sève de tes eaux.
J'adore ce texte si bellement érotique qui réveille en moi, ce qui ne devrait jamais nous quitter, le frisson de l'amour des corps et des âmes. Je t'embrasse Princesse.
RépondreSupprimerLa femme de l'Atlantide te remercie pour ton passage, à la fois si loin et si proche depuis le large de ton île.
RépondreSupprimerJe t'embrasse ma belle Ariaga