jeudi 26 septembre 2013

Essai de normalité (1)

Une journée de travail si bien préparée, trop bien, trop bien organisée, trop loin pour certaines séquences dans le temps (même pas une semaine et j’avais déjà oublié l’essentiel !). Ce n’est pas le tout que tout soit bien sur le papier, comme si c’était fait, le tout dans la poche avec cette impression rassurante d’avoir cogité des heures.

Le résultat est pitoyable. J’arrive déjà fatiguée. Certes ! Je n’ai pas mauvaise conscience, car tout est prêt et tout devrait rouler comme sur des roulettes, mais je suis absente. C’est vraiment ça ! ABSENTE comme de me regarder faire la vie.

Je me dis que j’aurais mieux fait d’aller travailler dans cette usine à (de) petits pois, depuis elle aurait fermé c’est vrai, elle m’aurait obligée à devoir courir (attendre comme une moins que rien) après un quelconque salaire, mon corps se serait passablement démantibulé et pire encore, je serais bien plus vieille et usée que maintenant, mais dans ma tête, dans ma tête il n’y aurait pas eu ce chevauchement.

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