samedi 30 novembre 2013

En attendant le retour d’Inshitayatoo…

La gristesse ?
C’est le trébuchement d’une lettre pour apporter de la couleur à un sentiment ? Même si ce n’est pas véritablement une couleur ? Même si c’est juste un mélange de noirs dilué dans une goutte d’étincelle de lumière ? Même si  c’est très linguistiquement culturel ?
Ca me fait sourire éperdument tout mon questionnement sans savoir pourquoi.
Peut-être que c’est ça la « gristesse »… ?
 

10 commentaires:

  1. Moi dont les mots sont mon miel et la matière première de mes livres, en trouver un nouveau est comme découvrir une perle dans une huître. Les inventeurs de tous poils devraient se pencher sur le vocabulaire où les nouveaux mots de "s'accumoncèlent" pas...

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    1. Jeanmi, il y a aussi des perles dans les moules, comme de minuscules crabes d’ailleurs. Enfin c’était juste pour te dire le côté sauvage que les inventeurs délaissent…

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  2. C'est la couleur du manteau que porte la tristesse quand elle persiste en hiver, et ne se laisse pas amadouer par le double arc en ciel de la lune ; doublement circonférent, et l'effet que cela rend sur nos humeurs, c'est chaleur aux dents étonnées d'être dévoilées. Effectivement, n'accumulont pas les couches, qui pourraient nous causer des chauds-froids. Un grand sourire, je vous embrasse, les joues pleines d'arc en ciel de pleine lune.

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    1. Tu sais tu peux me dire "tu", je ne comprends pas ce "vous" tout à coup…ça me grisfend les dents et ça m’empêche de sourire en arc-en-ciel (mais je souris quand même !) sous le manteau de la lune tricoté-main à la laine des nuages.
      Je t’embrasse belle bergère.

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    2. J'associais l'apiculteur du mot dans ce "vous", j'ai quelquefois des élans de tendresse (sourire). Que cela ne t'empêche pas de sourire arc-en-ciel, à pleines quenottes, le "tu" reste proche. Des bises plein les étoiles...

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    3. J’ai toujours eu un faible pour les apiculteurs qui élèvent des mots, alors je te comprends… Pour les bises à attraper dans le ciel avec tout ce vent...mais ça va me prendre la nuit !

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  3. Quel joli néologisme ! Je peux l'emprunter, juste pour mon usage personnel ? Je t'embrasse Princesse vêtue de velours gris.

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    1. J’ai emprunté le néologisme à Amista…
      Alors : que la gristesse suive son propre chemin de mots, et que de plume en plume, elle nous quitte de plus en plus légère pour arriver à la fin de l’hiver.

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  4. La tristesse est présente aussi quand on se sent seul dans un monde sans poésie ou la révolte est omnipoten,te et ou la douceur est perdue dans les nuages .... Mieux vaut se sentir dans les nuages...T a parole me manque

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  5. (Ce A…. détaché de toi, c’est le mystère Amista…)
    Il y des révoltes sur terre si futiles aussi, si terre à terre, surtout dans notre petit univers, alors levons les yeux vers le ciel, que ce soit le jour ou la nuit, il y a toujours un petit coin de poésie, un morceau de tapis volant, un nuage affriolant, une étoile à partager… Il y a toujours un endroit où il fait bon n’être plus seul(e)(s) pour rêver.
    Je t’embrasse Mie- Ami-Sta

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