Inshitayatoo le dos cassé,
lourde du poids du passé qu’elle ne connaîtrait jamais, décida de s’arrêter à
la veille du sixième jour. Elle choisit un rocher bien plus gris, bien plus
sombre que les autres pour se laisser courir et s’assommer contre lui.
Elle déposa à son flanc
son sac si pesant, puis s’apprêta à sautiller (malgré tout) jusqu’au sommet du
petit raidillon qui lui faisait face quand…
-« Non non non… ne
fais pas ça ! »
Alors elle ne le fit pas
parce qu’en se retournant ce fut comme si toutes les pièces d’un puzzle magique
s’étaient assemblées en une fraction de seconde : il n’y avait rien et
puis il y avait tout. Des fragments de rouges et d’oranges, des bleus intenses
et lumineux et tout au centre comme le soleil radieux du matin du premier jour :
le début de sa vie.
Alaomista arriva juste à
temps pour prendre dans ses bras la belle évanouie, avant qu’elle ne tombât,
comme une étoile trop vite et trop fortement illuminée dans la fulgurance
destinée à rejoindre en une émotion donnée la poussière éternelle du désert...
Alaomista serra contre
elle la princesse en lambeaux, elle sentait son cœur et sa respiration qui se
cherchaient aveuglément dans le labyrinthe des songes.
Elle se mit à fredonner une
chanson qu’elle n’avait encore jamais écrite, une chanson parlant de l’amour
d’une jeune girafe sans nom qui pouvait lire au-delà des nuages et d’une
gazelle comme elle échappée d’un monde sauvage.
La nuit sans faire de
bruit avait peu à peu enveloppé la douce mélodie, les mots n’étaient plus qu’un
seul souffle calme, apaisant comme le crépitement d’un feu de bois à la fin de
l’hiver. Alaomista s’était endormie aussi.
Arrivées dans le désert, une immensité de possibles... et toujours le même chant. Je souris, l'immensité du puzzle fait ses nuances de couleurs, et l'on retrouve toujours sa lumière, prête(s) pour le sixième jour. Et toujours le chant(champ) des possibles. Je t'embrasse
RépondreSupprimerEt puis il y a les comètes, astéroides qui s'embrasent dans le ciel, laissent leur trainée d'espérance, de foi, d'amour, et de mystère, de lumière aussi. Je souris à nouveau, cherche à me réchauffer à ce brasier... Ca y est, sourire, apaisement, repos, merci ...
RépondreSupprimerLe sixième jour va bientôt se lever, tout est possible maintenant au désert d’Inshitayatoo… Alaomista est la lumière qui assemble et fait vivre toutes les couleurs entre elles.
SupprimerJe t’embrasse toi qui sais lire entre les lignes du ciel.
A la lumiere du changement, je t'embrasse, et je rêve ...
SupprimerJ'espère que ces textes si passionnants vont continuer. Je suis envourée par les aventures de cette princesse. Je t'embrasse.
RépondreSupprimerJe l’espère aussi Ariaga, Inshitayatoo est tellement insaisissable parfois, je souris.
SupprimerJe t’embrasse.
Le désert est immense et le rêve aussi. A force de s'enfoncer dans les profondeurs du rêve, je n'entends plus la mélodie. Forcer le mental, ou lâcher prise? Je lâche, persuadée que les fils de lumière se retrouvent grâce aux fils de lumière, je t'embrasse des profondeurs, espérant te retrouver à la surface du désert ensoleillé, à l'horizon d'une oasis d'abondance, d'amour et de paix.
RépondreSupprimerLe silence égare parfois...
Le silence n’existe pas, écoute, écoute les grains de sable qui glissent jusqu’à toi, c’est la promesse du soleil, c’est le chemin, regarde la main du rêve qui se tend vers toi, c’est la mienne pour te sortir des profondeurs. Ce sera la fête au désert, des éclairs rouges et bleus d’orage dans le ciel, le sable entouré d’eau sera l’oasis…
SupprimerEn revenant te voir, j'ai relu mon commentaire et j'ai vu que j'étais envourée. Cela me plait assez ! Je t'embrasse
RépondreSupprimerenvourée, n'est-ce pas ce sentiment si agréable par lequel l'on peut se laisser porter en confiance (l'envoûtement) lorsque l'on est bien entouré-e-s ? ;)
SupprimerIl y avait déjà la "gristesse" d’Amista, maintenant "envourée"……J’ai très envie d’ouvrir une nouvelle rubrique avec ces mots ainsi venus, si bien-venus de vous. En attendant, je vous embrasse Aslémimment toutes les trois.
SupprimerMerci infiniment de ta chaleur Aslé, je suis enchantée des prochains éclairs, et je souris, un joli banc s'est installé pour les contempler.
RépondreSupprimerUn banc, alors un banc avec des coussins rouges et bleus, tissés d’or et d’argent, tissés dans les plus beaux fils d’Orient, comme un tapis d’éclairs volant, je souris, c'est beau.
Supprimerease your body, rest your mind, kisses
RépondreSupprimerI keep this message in my heart. Blues kisses to you
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