samedi 3 mai 2014

Sous le vent

Sur le chemin des heures de marche, elles s’arrêtaient à la tombée du jour, sur une petite
hauteur ou sous un arbre, elles puisaient alors dans leurs regards toute la lumière des étoiles, puis s’endormaient dans les bras l’une de l’autre. Les nuits étaient de plus en plus belles et les réveils gorgés de leurs tendres baisers. Au petit matin, elles repartaient sans hâte, certaines de leur destinée…et plus elles avançaient, et plus les jours passaient, et plus le temple se bâtissait de leur amour.

Il y avait des fenêtres qui s’ouvraient sur le jardin des quatre saisons, une rivière qui traversait des prairies, un lac au bleu profond, un escalier en colimaçon pour descendre dans l’antre de la terre et écouter les frissons des volets blancs et bleus se soulever sous le vent, des volets blancs et bleus en bois d’iroko avec des étoiles au milieu…

Le carnet d’Alaomista s’emplissait des dessins de leurs rêves.

7 commentaires:

  1. j'adore cette image reflets multiples colorés !

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  2. Hi Lau’
    Tu verras dans le prochain article ce que peuvent révéler ces reflets multiples colorés…

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  3. J'y vois : deux femmes, côte à côte, dans la douceur de leur intimité, au bord de l'eau. Reflets de l'eau, et couleurs de leur richesse intérieure, d'une beauté dont les mots ne peuvent que s'approcher ;)

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    1. Je suis vraiment impressionnée...parce que c'est quasiment ça. Mais avoue ! Tu as mis tes lunettes d'hippocampe !!!

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    2. J'avoue très volontiers ;) Mais ces lunettes-là, je ne pourrais les enlever. Et c'est plutôt une très très bonne nouvelle ;)

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    3. Oui oui oui, c’est une très très très bonne nouvelle :
      …tu as dans les yeux l’éternelle sororité du doux reflet de l’Hippocampe Bleue…
      Je vous envoie un immense sourire.

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  4. Et ton carnet à toi se remplit de belles histoires. Je t'embrasse.

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