vendredi 6 juin 2014

Pas si simple et composé...

La mariée de la pluie était en blanc. Enfin, elle était en noir, et ce n’était pas un mariage, c’était juste une journée sur une immense plaine verte couvée par un orage. Le résumé de quelques heures, dans lesquelles mon rêve a survécu, mes pieds, mes jambes aussi, qui ont su me porter, quant à mon cœur… il ne s’est pas décroché. C’était en lui que j’avais le moins confiance. Je me disais sans arrêt : « Alors là non il ne va pas survivre. » Je me suis dit ça jusqu’au soir, jusqu’à cet écran sur lequel j’avais écrit le matin « La mariée de la pluie était en blanc. ».


12 commentaires:

  1. Ce texte et cette image m'ont suivi toute la journée. Un gout désagreable. Je viens poser mes mots et m'affranchir de ces sensations, et retourne vers les rivières d'or. Je t'embrasse.

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    1. Cela me peine beaucoup parce que ces mots sont importants ici, ce sont ceux d'un vendredi très particulier pour moi, une grande traversée...vers les rivières d'or.
      Je te souhaite de belles rivières...si jamais tu repassais par ici, ce que j'espère.
      Je t'embrasse.
      (je vais quand même supprimer l'image)

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    2. Alors j'espère que ta traversée s'est bien passé. Fantasme ou autre, désolée, j'ai réagi un peu fort, mais maintenant tout va bien, ouf!!!
      L'illustration n'y était pour rien dans l'image, c'était la mienne formée à la lecture de ton texte... Pas si simple, non. BREF, je t'embrasse, magicienne.

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    3. Ma traversée se passe, et c’est bien, juste ça : de traverser sans être encore arrivée.
      J’ai écrit une petite suite d’Inshitayatoo et d’Alaomista, tout juste après avoir lu ton premier commentaire, ça s’appelle "vers les rivières d’or".
      Je t’embrasse d’autant mieux que je suis magicienne et pas sorcière…

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    4. Heureuse que tout aille pour le mieux, et pardonne moi encore de ma réaction, j'aimerais beaucoup la lire cette petite suite...
      Mes mots se figent, je vois bien que je ne parle pas hippocampe, alors,
      De beaux souhaits de belle traversée ;)

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    5. Par contre, je parle baleine couramment ....

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    6. Mais les baleines ne parlent pas, elles chantent...et chanter c'est un langage
      universel qui passe toutes les barrières, alors non tes mots ne se figent pas, ils s'envolent de vague en vague. Tu avais dit baleine ? et je te parle dauphin alors que j'aimerais savoir parler baleine, le baleine de tous les jours, le Moby Dick du parapluie, le pépin à la branche brisée qui s'envole...et tout...et tout...et tout...et tous les sourires.

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  2. Quelle ambiance, c'est comme un rêve éveillé. J'aime beaucoup même si c'est un peu générateur de curieux fantasmes. Je t'embrasse.

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    1. La vérité c’est que c’est un texte que j’ai raccourci de partout, un peu plus chaque jour, pour me protéger je pense, pour que ma vie ne soit pas empêchée par les mots que j’écris ici, ces mots entaillés de détails parce que je ne peux pas faire sans laisser une trace ici de mon existence, quitte à être seule à tout comprendre.
      Je suis à présent une Princesse Adulte, je souris, mais je suis toujours Princesse et je suis toujours Moi.
      Je t’embrasse Belle Toi Ariaga.

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  3. J'ai l'impression que ce rêve et ce coeur, non seulement ont survécu, mais que tu sais à présent que le premier peut se vivre, et que le second est bien vivant ;) Je t'embrasse, belle hippocampe

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    1. Tu as une bonne et belle impression, je suis vivante et en rêve et en coeur, mais tu n’es pas gênée de tout comprendre car tu es une Hippocampe ;)
      Je t’embrasse belle Hippocampe des étoiles...

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