dimanche 21 septembre 2014

un 21 septembre

Les feuilles chantent doucement sous le vent qui vient de je ne sais où, sûrement de plus loin que le jardin du voisin. Il fait presqu’automne mais on ne dirait pas, c’est cette si belle saison que j’avais oubliée, quand la rentrée des classes est déjà loin, et que l’année droite et sévère est entrée dans toutes ces cases avec la promesse de passer tellement vite que déjà j’aperçois le prochain été.
Les grues et les chantiers, le front de mer, la géographie intuitive qui me fait perdre dans les dunes, m’asseoir aussi sur la tombe de ma mère en plein soleil le jour de son anniversaire et lui lire ce passage de Coehlo sur les petits pas…
Rêver surtout,  les yeux grands ouverts sur le ciel, rêver aux choses qui peuvent toujours arriver, redevenir moi durant deux petits mois, un professeur  de rire et de rien sans autre emploi du temps que celui de vivre et d’aimer son prochain et surtout sa prochaine…
Une tondeuse perdue derrière la colline a entamé son long chant mélancolique et lancinant, ce doux dimanche de villégiature en route vers les futures étoiles se termine, et c’est si bon cette petite parenthèse que très bientôt je reviendrai ici écrire…. 

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