Me
voici enfin devant la page blanche, plus maintenant, presqu’une ligne…
Paisible amitié
De la mer et du sable
Sans aucune inimité
Qui ne soit constatable
Écrire serait donc inusable ?
Je
marchais à pas perdus, sans ne rien compter d’autre que l’envie expresse
d’arriver, surtout ne pas m’arrêter, m’asseoir sur un coin de trottoir, ne pas
mettre fin à une si belle soirée, mais respirer par le nez pas trop fort,
regarder devant, le loin qui s’approchait inexorablement, me faire confiance
surtout.
Je
roulais en rivière dans un monde devenu subitement inconnu, mais là non plus il
ne fallait pas m’arrêter, ou en tout cas pas dans cette rue, ni dans celle-ci,
ni dans ce chemin apocalyptique. Je ne voyais presque plus rien, le moteur
avait embué toutes les vitres, il hoquetait, j’étais à deux pas de chez moi. Pourtant
je n’ai pas viré de bord, j’ai consciencieusement remonté la vague pour
m’arrimer au parking d’une maison en hauteur.
Je
courais mon crayon sur la page, plus que paisible j’étais heureuse de mon
bureau sur les genoux, il ne se passait rien pour m’empêcher de sourire, l’été
était là de ses jours si longs que même la nuit il faisait clair sous les
étoiles.
Mes
pieds se déliaient sur le sable chaud et mon cœur ne s’exacerbait plus de cette
eau devenue si gentille et qui portait les bateaux.
J’écrivais si bon
Que j’étais moi
Ce bout à vivre
Mis au bon bout…
"Les mots usés ne se figent que sur la langue des résignés." (Laurence Verrey, in La beauté comme une trève ). Je te souhaite un bel été
RépondreSupprimerLe temps ne passe pas les mots qui vivent.
SupprimerTon souhait de bel été s'est réalisé....merci. Et de t'avoir retrouvé(e) horse of the sea, toi qui commence une autre si belle aventure, une autre vie, toujours la même je pense, mais plus grande ouverte encore, alors je te souhaite....les plus beaux horizons qui soient, et les plus belles verticalités...Me ravie
Merci ;) Et contente que tu m'aies retrouvée, tu es la bienvenue dans ce nouvel espace. A bientôt
SupprimerJe suis tes écritures quand ma vue le permet et j'aime beaucoup ma princesse.
RépondreSupprimerSo so sorry...kiss to you
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RépondreSupprimerLes plumes des poètes
Dessinent sur le sable des grèves
des morceaux de vie éphémères
que les bateaux en partance
Emmènent vers des horizons
Habités par quelques étoiles oubliées
On dirait du Victor Hugo ?
SupprimerLa bonne vision est revenue alors j'attends de te lire .....
RépondreSupprimerJe t'embrasse.
Pardonne je n'avais vu ton commentaire...Belle "luminosité" à toi, ce mot "luminosité" issue d'une conversation avec un élève qui portait pour la première fois des lunettes.
SupprimerJe t'embrasse