vendredi 6 octobre 2006

Fil En Bleu

L’épeire comme à chaque jour
Tisse à nouveau sa toile d’amour
De son plus beau fil aimant
Elle rebâtit entièrement
Gouttes de rosée étincelant
Comme autant de diamants
Elle est cachée en attendant
Que survienne le premier prétendant

Une tendre mouche
La fleur à la bouche
Un joli moucheron
Sorti du giron
Un coléoptère
Sans nulle manière
Une abeille folle
De son corps frivole…

L’épeire comme à chaque jour
Fidèle au poste de la tour
Capture tous ceux et celles
A qui les yeux tournés au ciel
N’ont pas pu voir leur destinée
Mais loin de toute fatalité
Pris dans la nasse de l’écheveau magique
Ils se transforment alors dans l’alambic

Une tendre mouche
La fleur à la bouche
Un joli moucheron
Sorti du giron
Un coléoptère
Sans nulle manière
Une abeille folle
De son corps frivole…
C’était une petite digression suite à … sur ce que m’ « inspire » le mot fil, entre autres… C’est vrai là, j’ai joué au cadavre exquis en partant de ce mot qui dépassait (fort quand même…!).
Mais le diadème à porter en auréole ne me revient pas, il est à celles qui savent le porter dans leur écriture…(et ceux…)

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