vendredi 9 mars 2007

« A l’oreille de la Lune endormie »


à W.
Sous mes paupières closes,
Le feu embrase mon ciel bleu
Je rêve
A l’heure où tout déborde de mon cœur
Où mon corps entier retrouve la parole
Je rêve
La vague s’étend sur la plage immense
Elle ne partira plus sans la couvrir
Pleine de la douceur naissante
Qui lie dans les mots le sable et l’eau
Je rêve
La peinture est éphémère de cette mer
Qui naît dans le matin revient, me berce
De ce corps nu entre le sable et l’eau
Je rêve
Ma voix se baigne à l’écho de la Lune
Qui lentement a disparu, je chante l’air
La brume qui parfume l’Océan
Ma peau respire les frissons de la nuit
Elle n’en manquera plus jamais une
Je rêverai toujours
Toujours dans le jour qui se lève
A l’heure où tout déborde de mon cœur
Où mon corps entier retrouve la parole
Je rêverai encore

Aslé

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