samedi 17 mars 2007

Ma douce araignée


 

Ma douce araignée, je me laisse enfin prendre au tendre jeu de la nuit bleue, lentement comme autant de bras invisibles, tu épouses mes formes, blottie au fin fond de ta toile, bercée par le souffle du silence, je m’abandonne à la confiance de ton corps, un baiser et je m’endors dans la croisée de tes fils d’or.
Tu respires, tu m’aspires, tu expires à qui longtemps n’avait pu dormir du profond sommeil au doux réveil de te sentir. Ma douce araignée…


Sous la pâleur du jour, ta peau s’illumine de velours et tes yeux qui brillent figent dans mon cœur cet instant de bonheur. Tu bruisses de tous les sens, sur la soie je perçois le balancement, le vertige filant, la transparence de l’élan qui s’avance…
Ma douce araignée, c’est le fluide d’enchantement de ta présence auquel mon cœur s’accélère si rapidement qui fait que j’aimerais t’offrir les quatre coins de ta nouvelle toile à bâtir…

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