mardi 18 décembre 2007

Tu Te Reconnaîtras


Au bruissement d’une feuille
Papier léger soufflé du deuil

Au tournant d’une page d’amour
Effeuillant son souffle de velours

Je suis je joue ton souffle
Otage légère de l’instant

Je lis tes mots de l’importance

Celle de t’aimer
Dans ce silence
Qui couve le feu
Couvrant le doute de ta présence

Tu écris les mots qui glissent
Profonds de l’insouciance
Du qui du quoi
Et pour toujours

Par-dessus ton épaule
Je suis ta main sur l’encre
De le page blanche
A qui tu peux tout dire
Et tout souffrir

Les traces profondes
De tes souvenirs

Tu ne dis rien
Tu es silence
Seul le bruissement sur la feuille
Captive l’appel de tous mes sens

Je sais tout de toi
Mais rien de ce qui se passera
Ni où ni quand
Ni pour toujours

Et qui de nous revivra
La première en avant
Son retour

Pour la chasse à l’oubli

Des bras de tous les bras
Les tiens les miens mêlés
Les autres sans lendemain

Et ceux perdus sur le chemin
De ta main qui glisse et écrit
Sur l’écran noir et sans un bruit
Ou presque

Je sens si bien
L’odeur de ton chagrin


Je ne dis plus rien
Ma tête se vide
Mes yeux te suivent

Il y a ton ombre
Penchée aux flammes
Ta silhouette de femme
Perdue dans l’écriture
Du crépitement de ta plume
Qui s’accélère
Avec le jour tombant

Naissant je ne sais plus

Il y a tant de choses
Que je n’ose encore te lire

La pénombre
L’espoir de tout de suite
Le noir des retrouvailles
La clé de sol
Sur le fronton
De l’école
Et les non dits
De la bûche de Noël
La voix londonienne
A retenir mon souffle
De ta plume qui glisse
Encore et toujours
Ce soir où tu es là
Où je te regarde et je te vois
Si loin si proche de moi
Là bas comme au Pôle Nord
Au bruissement d’une banquise
Glace légère de notre terre promise

Je t’aime tu sais
Otage légère de mon présent
Fort parce qu’entre deux
Il n’y a que nous qui sommes

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