dimanche 13 juillet 2008

de vous à moi


vous étiez là belle assise sous la tonnelle
les jambes croisées dans la pâleur d’une aquarelle
vous posiez les lueurs de votre si jeune fraîcheur
sur les pages d’un livre que vous connaissiez par coeur
les mots douceur sur vos cheveux glissaient tout en silence
vos mains étaient les deux papillons blancs d’une danse
mariant bonheur et espérance de ces lignes d’amour
qui se tournaient en vie d’être à ce jour
la fleur épanouie au bras ami de cet ailleurs
vous étiez là belle promise à battre de votre coeur
ces mots comme écrits à la source de votre désir
vous l’imaginiez sortir parfum vivant dans un soupir
celle qui vous offrait la liberté de n’être qu’une caresse
un baiser une chaleur un souffle amant épris de la tendresse
de celle qui depuis tous ces jours vous habite toujours
de celles que vous n’oublierez jamais parties sans retour
car vous êtes là belle assise de pouvoir écrire
à votre tour tous les mots qui s’ouvrent à vos sourires
comme tous ceux aussi qui rêvent entre les rides de vos yeux
lorsque la main amie vous prend au merveilleux
et vous emporte de ses lèvres votre présence
pour plonger en elle d’une confidence au monde du silence

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