mardi 27 janvier 2009

vers les îles

 


passante passée si présente
levant au ciel flou les vents
les mots passant les phrases
les dépassant lueurs
éclairs puis lumière
d’ailleurs jusqu’ici
au terne d’un noir si gris
sans point sans à coup
un soleil tournant son sourire
alors
la main ligne sur le cou
glisse la chaîne en souvenir
les mots passants repassent
inlassables perles du présent
collier de doute tout en boucle
seule sûre de mon amour
passante passant
ni une ni cent
toi silencieusement
pieds nus sur le sable
l’hiver s’étire
les traces
celles que tu laisses à la glace
au miroir
à l’esprit de l’eau vivante
qu’elle soit tumulte
ou bien sagesse
je les entends passant
passer de la source à la mer
alors
la plage est longue
la page d’écrire infinie
les coquillages des îles de perles
au collier de tous les mots
à livre ouvert
à vivre passant
à venir et revenir
à laisser sur la transparence du temps
la danse levant les vents au ciel
voir par tes yeux
et respirer l’air qui entoure ton corps
être avec toi la passante passant
compagne de tes rires de tes soupirs
quelque part dans un dimanche
au septième jour
perdue dans les voiles
d’un bateau passant
et qui s’appelle…
…salma ya salama

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