dimanche 11 octobre 2009

là où le vent



 


je passerai là où le vent est passé
soulevant les murmures du silence
j’entrouvrirai la porte aux lettres muettes
les soupirs deviendront les rondes et les blanches
d’une fulgurante absence
quand ton corps au mien
sera la main fugitive du temps
j’écrirai le présent du bateau vivant
aux courbes de l’équinoxe
enjambant de mes doigts le sable des paroles
les vagues deviendront les ailes et les îles
à la porte des voyages dépliés sur l’aurore
la mer sera de boucles et mue de l’une à l’autre
quand tout bas les âmes joueront sous les voiles
le doux présent du bateau vivant
nous serons là toi et moi


*photo jeanne

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