dimanche 29 janvier 2012

les îles du silence

Sensations étranges, étrangères pour celle qui n’est pas moi. Je reconnais cette ouverture, cette faille qui me parcourt, ce balbutiement qui me maintient les yeux grands ouverts pour ne pas perdre le fil de ce que je ressens. Je sais que je n’ouvrirai pas mon coeur, en tous cas plus comme cela, les mots maintenant je veux les penser avant de les écrire. Réfléchir. Je ne veux plus m’abîmer une dernière fois juste après que l’autre ait quitté le radeau de nos infortunes. Je dois apprendre le temps de la curiosité et le bercer très longtemps entre la plume et le papier. Je dois imaginer n’entraîner personne qui serait trop fragile ou qui attendrait trop de moi. Cet équilibre. Ce bleu et pas tous ces bleus qui ne font que passer et qui jamais ne reviennent… 
tableau :

4 commentaires:

  1. Ne retenez pas trop. Laissez encore jaillir votre plume. Le contrôle n'esquive pas la douleur qui peut être salutaire aussi. Tout est dans le partage.

    RépondreSupprimer
  2. O K...nous sommes sur la même longueur d'onde...

    RépondreSupprimer

Laisser quelques mots ?