mercredi 3 juillet 2013

dune


le plafond résonnait plus bas que les roses

dans l’atelier des mots

les machines à fil piquaient l’étoffe

qui soufflait tout le contraire

le silence régnait d’un automne en plein été

l’astragale qui était morte depuis si longtemps

s’allongeait dans le rouge clair

tout droit tombé d’un ciel d’avril

un lit à baldaquin aux lignes barbelées

lui aussi naviguait entre une mer dépolie

et les rires hâbleurs des enfants qui ont peur

à l’intérieur de moi il n’y avait aucune poésie

mon œil entier se couvrait de peluches de Chine

roses et blanches comme un dimanche d’hello quiti

le port autonome était vide

vraiment

à croire que la vie n’était qu’un carnaval

2 commentaires:

  1. C'est amusant un carnaval. Je t'embrasse Princesse.

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  2. Dunkerque sans carnaval c'est terrrrrrrriblement angoissant.

    Je t'embrasse

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