Le temps était électrique jusque dans les circuits de mes
ailes d’hippocampe.
Mais j’étais bien, ce mini burn out m’avait permis une
nouvelle fois de comprendre…que décidément rien n’était acquis et que la brèche
serait toujours ouverte.
J’étais quand même à peu près bien parce que j’avais
décidé de ne me faire aucun reproche, et surtout de ne pas refaire les heures à
l’envers avec des tonnes, des bornes de « si » en guise de
virgules.
Tant pis.
Tant mieux.
J’étais dans cet état où je m’étais mise toute seule, et
j’allais m’en sortir, sans avoir honte, honte de ce moi qui s’enfuyait, qui se
fuyait (tu vois j’écris tout au passé mais je sais que cela se reproduira, c’est
ma pile à énergie qui veut ça, je ne sais pas, c’est moi c’est sûr).
Le temps était électrique, c’était l’excuse de l’orage
qui se préparait dans ce trop beau ciel bleu depuis trois jours, l’excuse que je
vous offrais afin que vous ne vous inquiét-âmes pas, tout juste comme il y
avait mille ans mon excuse adolescente d’être
dans la semaine du sang, et cela vous rassurait tellement qu’alors moi aussi j’attendais
que cela passât, (pas que ceci eut passé).
Le temps était électrique, je n’avais mal nulle part et d’ailleurs
c’était trop étrange mon ventre disparu du centre de la douleur.
Ce soir-là je voulais
juste ne pas perdre mes ailes d’hippocampe, le temps était si électrique que
mêmes mes chats se mettaient en boule pour me montrer le chemin du repos avant
demain, mon chien lui était plutôt comme
moi, « insecure », à aboyer des mots dans le désordre pour tenter de
remettre du sens.
Finalement il n’y eut pas d’orage.
Je fus allée me
coucher, enfin je crois…je te dirai demain !
j'aime bien ta nouvelle présentation et tes mots électriques. Il faut savoir changer mais tu restes ma Princesse.
RépondreSupprimerMerci d'être toujours là. Je t'embrasse.
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