C’était au bord de l’eau, l’eau n’existait pas encore,
c’était un doux souvenir, comme la caresse sur ma nuque du vent mêlé au soleil.
Je ne savais plus écrire, je ne pouvais plus écrire, j’étais devenue trop
ordonnée, mais il le fallait bien, car dans tout ce désordre qui ne me donnait
comme plaisir que l’encre à noircir mes fins de journée, j’étais nulle part avec
personne et encore moins avec moi-même.
C’était au bord d’un soir, je tenais le miroir entre mes
mains en cherchant mes yeux, mais je n’avais pas peur, je me souvenais les
avoir laissés se poser au bord de l’eau près d’une jeune femme allongée qui m’attendait.
Et passa dans le lointain le cortège d’un mariage, de
klaxons en sirènes, je me disais, ils ont certainement déjà un enfant, ont déjà
vécu plusieurs années ensemble, alors c’était beau comme une fête pour partager
leur bonheur.
Mais je m’éloignais en pensée du bord de l’eau, du bord
d’un soir, du lac qui enfin me fit comprendre la géométrie de ma vie, entre
heure cartésienne et poétique, entre Montaigne et La Boétie, entre Pythagore et
Freddy Mercury…entre la mer et mes raisons sur pilotis.
Il n’y avait pas d’eau mais ce n’était pas certain,
j’étais dans mon jardin, juste comme une goutte d’eau, et j’y étais bien.
Je t'embrasse au fil de pensées indigo, belle hippocampe ;)
RépondreSupprimerParallel lines have a lot in common
SupprimerThey were all derived by the same star in color
Speaking at fly the same language of words
Je t'embrasse in seven colors ;)
Tu as vraiment une belle inspiration et même Montaigne ... Il y a un peu de concordance avec le thème de Éphême mais tu es beaucoup plus poétique. Je t'embrasse Princesse.
RépondreSupprimerJe pense qu' Ephême et moi avons eu comme une circonstance atténuante...
SupprimerJe t'embrasse Ariaga
Et pourtant le pauvre Éphême croupit dans un cul de basse fosse !
RépondreSupprimerQuand même se passent de drôles d'histoires sur ton blog...blog à frissons !!!
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