mercredi 19 février 2014

As portas do coração

Soudain un souffle de vent venu de nulle part, ou bien n’était-ce qu’un soupir ? souleva les pages du carnet d’Alaomista, et le petit Soldat Bleu de son enfance apparut.     
Le petit Soldat Bleu qui entendait la mer sous le désert, elle ne l’avait jamais vu, elle n’avait jamais cru qu’il eût existé et pourtant elle l’avait bel et bien dessiné.
[…]
Nulle part. Ailleurs. Et presque là. Des grains de sable amoureux se soulevaient en milliers d’éclats de soleil pour entourer chacun des deux pieds nus d’Inshitayatoo. Ils faisaient naître au désert l’insolence d’une pluie d’été face à l’enfer. Ils entonnaient à tue-tête, à chaque nouveau pas, l’hymne du chemin vers la liberté…le rondeau des portes ouvertes.

3 commentaires:

  1. Tu as la plume enchanteresse, je respire les embruns insolents de la quantique libérée, et j'applaudis! J'aime ces portes ouvertes! Je t'embrasse, et je tend l'oreille vers la voix des sables

    RépondreSupprimer
  2. La voix des sables te murmure : "j’aime me sentir suivie, devancée, accompagnée…dépassée…rattrapée…applaudie aussi ; mais j’aime encore plus que tout cela, j’aime que mes grains m’échappent et s’envolent en désordre de liberté…"
    Je t’embrasse avec rondeau belle Amista,

    RépondreSupprimer
  3. merci d'aimer.........

    RépondreSupprimer

Laisser quelques mots ?