Je
suis allée à la banque des yeux pour mon mauvais œil, mon œil gauche s’est
porté caution.
C’est
bien. La solidarité.
Le
problème est : si mon œil gauche n’est en fait que la copie conforme de
mon œil droit, alors mon œil gauche ne vaut pas plus que mon œil droit, et
peut-être moins.
Les
cyclopes avaient bien moins de problèmes.
Pour
les mains, là je sais qu’il y a une différence, alors quitte à vendre une main,
je vendrai ma main gauche pour racheter ma main droite qui n’était même pas cotée
dans le monde du travail.
Il
n’y a que les deux pieds que l’on ne peut désolidariser. Ils ne valent que par
deux et encore bien plus par quatre, marchant une main dans l’autre (je ne sais
pas laquelle tu as vendue toi aussi) et avec un œil unique encore bien plus, le
tien ou le mien, tiens, dans l’histoire il y en aura un de trop, avec lui nous pourrions nous acheter une île…
Et
puis je t’aurais perdue, et mes pieds aussi, je serais dans un fauteuil assise,
à lire d’une main, à pianoter d’un œil, à rêver et à écrire le monde où je t’avais
rencontrée… finalement c’était bien de ne pas avoir acheté l’île.
Avec ou sans tout ça il nous reste le coeur entre la terre et le ciel et c'est bien celui la qui bat la mesure, pour une valse ou un tango, mais alors là il est question d'équilibre, ouf il reste les pieds non hypothéqués, on est sauvés !
RépondreSupprimerJe t'embrasse
Oui le cœur...sans qui rien ne serait possible, je l'avais oublié dans cette histoire, merci AMIsta Tango CharliE !
RépondreSupprimerJe t'embrasse
Extremement bien ecrit : J'suis jalouse�� les anologies sont bien vues.
RépondreSupprimerMerci ma vie intrepide, mais don't be jealous, c'étaient des mots comme ça, quand ils te tombent.
Supprimer(comment fais-tu le point d'interrogation dans le carré ?)
Grâce à mon smartphone je pense. je t'avoue que je n'en ai aucune idée !!! le hasard sans doute (où je pense que je voulais faire un smiley et qu'il s'est perdu dans les méandres du clavier ;))
RépondreSupprimer��
RépondreSupprimerTes mots comme ça sont mystérieux, excitants et ils font réfléchir. Je t'embrasse, Princesse.
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