Un
si joli rêve, tu étais là avec ton amie brune, tu venais d’arriver, tu étais un
peu timide et puis ensuite plus du tout, entre temps tes lèvres gercées
s’étaient posées sur les miennes pour nous dire bonjour. Ce n’était rien, pas
plus que de serrer la main à un supérieur, ou faire la bise à une collègue,
c’était naturel.
Tu
es repartie avec l’affiche où j’écrivais tout, du brouillon, des ratures,
tranquillement tu l’as décollée du mur, j’étais gênée, et contente, et surprise
que tu trouvas ça si bien pour l’emporter avec toi.
Un
si joli rêve car le rêve précédent, une mouche m’avait piqué la jambe et pondu,
l’infirmière soulevait ma peau et raclait…puis j’avais un sparadrap, sans être
sûre que tous les œufs fussent enlevés.
Je
ne sais pas si tu l’as remarqué mais moi j’avais totalement oublié ma jambe, tu
arrivais dans cette pièce, derrière toi flottait la chevelure brune et ondulée
de ton amie.
J’ai
des rêves très impromptus, mais ce rêve-là cette nuit fut un signe pour t’écrire
et crier tout le silence dont mon rêve
nous parlait.
C'est une image partagée... Pas une image-masque déformée de la réalité, mais une image - étrange en regard de certaines formes attendues de ce que serait une amitié mais pourtant évidente de sororité. Cette femme qui a ce pouvoir incroyable (et tellement croyable), de par sa seule présence, de laisser advenir le soi
RépondreSupprimerMerci pour ton point de vue, il ne me décale pas du tout, et je retrouve l'ambiance de ce rêve avec tes derniers mots " par sa seule présence, laisser advenir le moi"...
SupprimerCette amie brune me semble importante, comme un autre toi plus intérieur. Je t'embrasse Princesse.
RépondreSupprimerPeut-être que je suis jalouse de cette amie brune aussi. Mais l'heure n'est plus à ce rêve, même si ce rêve était important pour l'écrire aussi. Je t'embrasse Belle Ariaga.
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