« L’été
avant l’été, l’hiver après le printemps, les girouettes du temps s’esclavent d’elles-mêmes
en tournant si rapidement. »
Un
jour, il n’y a plus de fleurs au jardin, plus de gamins dans l’ascenseur, plus
de rime à mettre au cœur, le lendemain il pleut encore, mais le sens est déjà
mort, qu’une nouvelle saison s’engrange, pour combien de temps ? On ne
sait pas, une minute, une seconde, mais en tous cas pas plus d’un jour ou deux.
Il fait soleil, la mer déploie ses autoroutes, on s’enfuit puis on revient, et
c’est l’hiver suivi de si près de la mousson, que sans doute il y aura sous peu
un nouvel été, peut-être un autre soleil sous la pluie, rien n’est certain au
gré des girouettes.
Tu
te réveilles qu’il faut déjà aller te recoucher au creux des rêves que tu n’as
pas eu le temps de rêver, une plage, une île, une montagne, l’ombre douce d’un
baobab, les mots courent si vite quand on y pense, qu’il est déjà trop tard.
Mais
tu souris, l’été avant l’été, l’hiver après le printemps, quelle importance
puisque tu es vivante d’aimer qui tu veux, les mois courent si vite quand on y
pense, qu’il sera toujours bientôt, tout de suite, le matin à prendre et chérir
la main bronzée ou camouflée du froid dans une moufle…
Je ne t'oublie pas mais c'est un peu difficile en ce moment ... Je t'embrasse Princesse.
RépondreSupprimerPas de souci, je t'embrasse fort !
SupprimerAslé Ta Princesse Adorée ;)