Elle aurait voulu écrire
quelque chose, écrire quelques mots pour dire, comme pour dire à Amista ces
murs si blancs dont elle se souvenait, cette impitoyable blancheur de ses vingt
ans qu’elle n’avait jamais pu meubler autrement qu’en la tapissant de son travail.

Il y avait aussi ces paysages
d’ailleurs, de l’intérieur, ces monts, ces vallons et puis ces carrières comme
d’un autre monde, ce marbre, tous ces petits villages, ces routes de quelques
jours apprises par cœur sur la carte offerte par l’Etat de ce curieux contrat…
pour ne pas se perdre… Et curieusement, elle ne s’est jamais perdue, elle
aimait cet exil à deux pas de l’autoroute qui la reliait à ses montagnes noires
dressées comme des panneaux routiers lorsqu’elle revenait, disant : ici
c’est d’où tu viens.
La mer partout et ces
enfants, tous ces enfants qu’elle n’avait jamais su aimer auparavant. Elle
revoyait ce bébé d’homme qui creusa la mer pour rejoindre l’île d’Angleterre.
Elle qui n’avait jamais pris un enfant dans ses bras, ni même su dire des paroles
pour réconforter.
Il y avait comme des
épreuves, comme des passages qui l’ont forcée sans la forcer, qui l’ont obligée
si elle acceptait cette vie à y trouver du bonheur.
Alors c’est vrai elle l’a
trouvé ce bonheur, et il est toujours là.
Je suis heureuse de ton bonheur. Et je sens qu'il est juste pour moi de retourner à ma propre quête, mon propre chemin. J'ai peut-être envahi cet endroit, et j'en suis (extrêmement) désolée si tel est le cas, c'était plus fort que moi... Pardon. C'est drôle en tous cas, tu vis ici et viens de là bas, et moi je vis là bas et viens d'ici ;)
RépondreSupprimerC'était fabuleux tout ce chemin pour moi :)Merci :)
bon alors adieu et à bientôt;)
Supprimer